Rue Le Hamp, Jos Guernic et son épouse ont exploité à partir de 1923, le " Modern Dancing", un café doublé d’une salle de danse . Ce bistrot avait la particularité de posséder un billard français toujours en service en 1979.
Ce billard français, réglementaire, est littéralement un monument que l'on a du mal à décoller du sol. Contrairement aux autres variétés de billard, le billard français ne présente pas de poches (trous) dans la table ou dans les bandes.
L'entourage en bois correspondait au style des années folles. Il fut d'ailleurs acheté d'occasion vers 1930 à Quimper. Sa table de marbre mesurait près de 3 mètres de long. Le tapis vert fut changé à son arrivée à Scaër pour lui donner une seconde jeunesse....Avant-guerre, au café Guernic il y avait en outre un billard russe, billard à trous.
L'attraction remporta un succès immédiat. Témoignage de Mme Guernic en 1979 :« On voyait des jeunes attendre leur tour pour jouer au billard. Tous ne savaient pas y jouer et il y avait parfois des accrocs dans le tapis... Aujourd'hui, ceux qui viennent, savent jouer au billard ».
Près du billard, une affiche : « Premier accroc, 80 Francs d’amende ; deuxième, 60 Fr; troisième, 30 fr. défense de fumer au-dessus du billard.. En cas d'affluence, partie limitée à 30 minutes ».
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Tarif de jour et de nuit
Le joueur demandait d'abord trois boules au comptoir que l'on plaçait dans le compteur accroché à une étagère. C’était une horloge qui, en libérant les boules, se mettait à fonctionner. Le prix de la partie variait en fonction de sa durée. Il y avait un tarif jour et un autre pour la nuit, comme pour le courant électrique. Près du billard, il y avait le râtelier où étaient rangées les cannes et un appareil servant à l'époque glorieuse à compter les points. Bien qu'il soit entretenu régulièrement, le billard français de Mme Guernic n'attirait plus tellement les jeunes en 1979. Ceux-ci préférant le flipper. Parfois, cependant des mordus faisaient le déplacement de Gourin de Guiscriff, pour venir se mesurer sur le tapis vert. La partie durait une heure, parfois plus, dans un calme religieux, bénéfique à la concentration, calme qui n'existait plus dans les bars où trônent le juke-box. A la fin de la partie, la table du précieux billard était recouvert systématiquement d’une housse
Tarif de jour et de nuit
Le joueur demandait d'abord trois boules au comptoir que l'on plaçait dans le compteur accroché à une étagère. C’était une horloge qui, en libérant les boules, se mettait à fonctionner. Le prix de la partie variait en fonction de sa durée. Il y avait un tarif jour et un autre pour la nuit, comme pour le courant électrique. Près du billard, il y avait le râtelier où étaient rangées les cannes et un appareil servant à l'époque glorieuse à compter les points.
Bien qu'il soit entretenu régulièrement, le billard français de Mme Guernic n'attirait plus tellement les jeunes en 1979. Ceux-ci préférant le flipper. Parfois, cependant des mordus faisaient le déplacement de Gourin de Guiscriff, pour venir se mesurer sur le tapis vert. La partie durait une heure, parfois plus, dans un calme religieux, bénéfique à la concentration, calme qui n'existait plus dans les bars où trônent le juke-box. A la fin de la partie, la table du précieux billard était recouvert systématiquement d’une housse
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Billard anglais
Le billard anglais s’est développé par la suite dans plusieurs bars locaux entraînant la création d’associations. Le journal officiel en recense quatre . Le Mil’ Pal billard club lancé en 1990, Le Glenn Pool créé en 1991 au café Rodallec ( tante Jeanne) rue Le Hamp. Le Cheval Blanc vit le jour en 1993 dans le café du même nom.
En 1991, le bar Le Narval fut le première siège de Scaër Pool Team . L’association migra par la suite Rue Le Hamp au Shaumbra Café, nouveau nom du bistrot Tante Jeanne. Aujourd’hui, cet établissement est devenu Ty Tom. Le club a toujours comme objectif d’ animer la vie locale, promouvoir le billard anglais dans la région et participer sportivement à toutes les compétitions se déroulant sur le territoire.