Joliot-Curie. Les pavillons des instituteurs sont devenus des logements sociaux


Concomitamment à la construction du groupe scolaire Joliot-Curie dans les années 53-55, la commune fit bâtir 6 pavillons dans le parc et le château d’eau. Ce dernier est aujourd’hui désaffecté et ne sert plus que de support à des antennes de téléphonie mobile. Le petit pavillon jouxtant le parking est utilisé par le comité de la cavalcade. Les 5 autres pavillons ont été réhabilités en logements HLM.

1: Le pavillon du concierge; 2:le pavillon du directeur;3: les 4 pavillons des  familles d'instituteurs;5: les chambres des instituteurs vivant seuls. Au premier plan : les dix garages en bordure de la rue Curie


L'appendice abritant les entrées des logements et la cage d'escalier ainsi que les cheminées ont été d'abord supprimées

 

Logements de fonction à l'origine

Les lois des 30 octobre 1886 et 19 juillet 1889, ont posé le principe selon lequel les communes doivent fournir un logement «convenable» aux instituteurs attachés aux écoles publiques, ou à défaut, leur verser une «Indemnité Représentative de Logement». A l’origine, Les pavillons voisins de l'école publique étaient donc  des logements de fonction destinés aux familles des instituteurs. 

Le rez-de chaussée de celui qui est le plus proche de l’école abritait le bureau du directeur, la salle des maîtres et servait aussi pour le rangement du matériel scolaire. Le directeur est sa famille habitait à l’étage. Les 4 autres pavillons pouvaient héberger 8 familles d’enseignants : une famille au rez-de-chaussée, une autre à l’étage. Des chambres étaient prévues sous les combles de l’actuelle école primaire pour les enseignants vivant seuls.

Suite à la construction d’un nouveau restaurant scolaire près du gymnase en 2007 , l’ancienne cantine a été déconstruite l'année suivante ; un parking a été créé à son emplacement. Les 5 pavillons destinés à loger les enseignants n’avaient plus cet usage : la commune les a confiés à l’office HLM « Habitat 29 » afin de les réhabiliter en 10 logements sociaux T3.

Travaux d'aménagement  en 2007

Réception des travaux en juin 2008

 

Deux appartements par pavillon

 L’architecte Brigitte Desbordes reconfiguré l’aménagement intérieur. Le gros œuvre fut confié à l’entreprise Morvan de Briec, la couverture ardoises :  Le Louarn du Huelgoat, électricité et chauffage, plomberie et sanitaire : Aquatis de Châteauneuf ; plâtrerie :  Rumin de Châteauneuf, papier peint :  Lucas-Guéguen de Quimper, menuiserie :  Kéruzoré de Châteauneuf ;charpente  :  Thierry Alain de Scaër.

En février 2007, Dem 7 débuta le chantier en démolissant les extensions par lesquelles on accédait aux deux appartements de chaque immeuble. Ensuite la configuration intérieure fut modifiée (en conservant les murs porteurs évidemment). Chaque logement a désormais une entrée distincte : un escalier interne accédant à l’étage. Quelques travaux de charpente et de réfection de toiture ont été nécessaires après la suppression de l’ancien escalier et de la cheminée. Le sous-sol a été partagé en deux caves.
Chacun des dix logements dispose aussi d’un garage donnant sur la rue Curie. Les maçons ont creusé un couloir à l’arrière afin de percer des portes desservant chaque garage.


Porte ouverte en novembre 2008

L'aménagement des abords en 2012
 

 

En juin 2008, l’office HLM a remis leurs clefs aux premiers locataires des dix logements. Coût des loyers à l’époque : de  400 euros à 460 euros hors allocation logement.
La commune s’est chargée de l’aménagement des espaces verts autour des pavillons. En 2012, la SCREG a terminé l'aménagement des abords des pavillons.
Les chambres situées dans les combles de l’école sont toujours propriété de la commune : elles ont servi pour accueillir les stagiaires du KEAV, ont été loués à des particuliers , ont servi  de logement de secours…

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