La première chapelle de Plascaër dédiée à Notre Dame de Ganvet ou Immaculée Conception fut vraisemblablement construite au XVIe siècle. Entièrement ruinée, le dimanche de Pentecôte 1858, le curé Billon a lancé un appel aux paroissiens pour qu’ils aident à construire une nouvelle chapelle à « Place-Caër » soit « le beau-lieu », dénomination sans fondement choisie par M. Billon.
Les diverses offrandes versées jusqu'au 24 juillet 1860 se montaient à 4731 francs qui furent placés par la suite dans l'attente de la construction. Ce fut le point de départ de la construction de la chapelle néo-gothique. Elle a été financée par des offrandes la vente du vieux bois, des placements financiers fait par l'entremise de François de Kerjégu en 1859-60 au comptoir du Finistère, des placements également en 1865 auprès de Monsieur Chancerelle, des dons des fidèles lors des Pardons.
"Nous avons trouvé des ossements"
L'emplacement de l'ancienne chapelle était peu convenable pour la construction de la nouvelle chapelle : « le comte Ange de Guernisac et le vicomte Louis de Guernisac, les propriétaires des terres de Plascaër, ont permis de prendre quelques mètres de terrain au sud et au couchant au sud du côté de l'air à battre de chez Bourhis pour agrandir l'emplacement de la nouvelle chapelle. Quatre mètres de terrain en largeur sur toute la longueur du mur et à l'ouest on a avancé le mur de clôture de quelques mètres dans le champ. Le mur de clôture de l'emplacement de la nouvelle chapelle et bâtie par les fonds de la chapelle et tout ce mur de clôture appartient à la propriété de la chapelle il a fallu reconstruire un hangar pour la famille Bourhis au bas de l'aire à battre à l'est l'ancien hangar ne valait pas 60 francs le nouveau hangar a coûté 220 francs ». En comparant le cadastre napoléonien de 1828 et l’emplacement actuel de la chapelle, il est évident que la nouvelle chapelle n’est pas à la même place que l’ancienne.
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Les déblais de l'ancienne chapelle furent transportés dans route du village de Plascaër à la grande route de Rosporden. « Dans l'ancienne chapelle nous avons trouvé des ossements humains preuve qu'autrefois on y a enterré. Nous avons fait des chasses pour ces ossements » : cette pratique était répandue au Moyen-âge.
En prélude à la construction de l’église paroissiale
Le total des dépenses de la reconstruction de la chapelle de Plascaër s’éleva à 21748 francs. Outre les dépenses de maçonnerie, charpente, couvertures, chaux les archives diocésaines précisent qu’il y eut aussi des dépenses pour payer les sculpteurs de griffons, gargouilles, têtes d’ange, monstres et autres pierres sculptées, les bannières et étendards. Les archives détaillent encore les frais induits par la construction du clocher par la construction et l’ameublement de la sacristie, le « Ty-Person » actuel, ainsi que pour la réalisation du tronc Notre Dame de Plascaër (6, 0 fr), la dorure du coq (15 fr).
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L’année suivante M. Hervet, de Kervégant 1er fabricien de la nouvelle-chapelle reçut 1377,50 fr le 29 septembre 1867 jour de la bénédiction de la chapelle et également le 3e dimanche d'octobre 1867 jours de « l'enterrement des reliques trouvées dans l'ancienne chapelle ». Nulle mention dans les archives de l'endroit où on été enterrées ces reliques.
Le total des dépenses de la reconstruction de la chapelle de Plascaër s’éleva à 21748 francs « payées par les dons des fidèles. Pas un centime n’a été dépensé sans précaution et le curé soussigné déclare ne pas s’être enrichi par cette construction : mais il a mis beaucoup de sa bourse ».
Une inscription au pignon, sous le clocher, rappelle son rôle dans l’édification de cette chapelle : "SAVET.A.NEVEZ.GANT.PARREZ.SCAER.DAN.INTRON.VARIA.GANVET.PE.GANNVENN Joseph BILLON PERSON 1866 ( Construite à neuf par la paroisse de Scaër, pour l’Immaculée Conception, Joseph Billon ,curé 1866)
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Quelques années plus tard, il obtint la construction d’une nouvelle église paroissiale malgré les réticences de M. Bigot, architecte diocésain, qui aurait souhaité une partie de l’église romane du XIIe-XIIIe siècle.
Sources : les relevés des recettes et dépenses de Joseph Billon, curé-doyen de Scaër ( archives diocésaines, 1870)