Depuis son origine le bourg de Scaër s’est développé en plusieurs épisodes. Au moyen-âge, les habitations étaient regroupées autour de l’église et à Stang-Audren (rue Pasteur). A l’époque de Louis XIV, et jusqu’au XVIIIe siècle, de nouvelles constructions furent construites rue de Kerjégu et dans le bas de la rue Jean Jaurès. Au XIXe siècle, l’extension s’est poursuivie vers la place de la mairie et le long de la rue Jean Jaurès.
Les rues Le Hamp, Queignec et Capitaine portent le nom de résistants scaërois décédés lors des combats de 1944. Ce quartier s'est développé suite à l’arrivée du train à la fin du XIXe siècle jusque dans les années 1930. La première photo aérienne du bourg date du 16 octobre 1929 : elle nous aide à comprendre cette phase du développement urbain vers l’ouest.
De la gare vers la mairie
La rue Le Hamp est la plus ancienne : avant la Révolution c’était la partie est du chemin qui conduisait " de la place de la foire à Pontigou Issilauff", selon les Papiers terriers de 1678 ( aujourd'hui : mairie-station d'épuration). La la partie ouest est devenue la rue Le Moaligou.
Sur la première photo aérienne du bourg ci-dessus , elle est déjà bordée de plusieurs immeubles dont le pensionnat de l’école publique des garçons, les propriétés Boëdec ( transports), Delaporte (vins). Un peu en retrait, la café-dancing Guernic ouvert en 1923.
Des liaisons transversales |
Les rues Capitaine et Queignec ont été tracées ultérieurement, reliant deux anciennes routes existantes la route vers Pontigou Traon et la « grande route de Rosporden au Faouët », c'est à-dire l’actuelle rue Jean Jaurès.
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La Rue Capitaine, dénommée à l’origine rue Grall (Nom du premier constructeur?) s’est développée dans
les années 20 avec comme premières implantations :
- l’Univers dancing de Charles Glémarec (banquets, cycles, écrémeuses...),
- l’immeuble Galant (café tabac graines) à l’angle de la rue Jaurès,
- la maison Toulgoat-Merdy (chapeaux, bonneterie),
- l’atelier de meubles Le Bec,
- l’immeuble à l’angle de la rue Le Hamp (syndicat agricole de Landerneau - devenu depuis Coopagri).
- Laurent Cariou s’installera un peu plus tard. La réclame d’après-guerre
de son entreprise : « Tout pour démolir et construire » car il
possédait un bulldozer et vendait des matériaux de construction.
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En 1929, la rue Queignec n’est encore qu’un sentier entre la gare et la gendarmerie. Elle ne prendra le nom des rue des douches qu’à partir de 1932 après la construction de cet établissement de bains publics. René Hamon y créera son entreprise de transports vers 1950 ( caserne pompiers actuelle) et Jos Croissant, un " négoce de grains et engrais, pommes de terre".