1941. Louis Monfort nommé maire de Scaër

 

Louis Monfort fut élu député de la circonscription de Quimperlé en 1936. Il était affilié à l'Union républicaine démocratique ( centre-droite). L'année précédente, il était devenu conseiller municipal  sur la liste d'opposition à Henri Croissant ( radical).
 
 Favorable à la politique du maréchal Pétain, Louis Monfort, accepte, le 3 avril 1941, de remplacer Henri Croissant, « déchu de son mandat de maire par Vichy comme anti-national ».  Sur les instances du Préfet, malgré ses réticences, Louis Monfort est nommé responsable de la commune de Scaër. Un courrier du préfet daté du 15 mai 1942 atteste que M. Monfort n’était pas demandeurs de cette responsabilité. 


Louis Monfort, maire de 1941 à 1944


Voici la liste des élus de cette époque. Le corps municipal comprend un organe délibérant : le conseil municipal; un organe exécutif : le maire et ses adjoints; un représentant de l’État : le maire ( loi de 1884)




Carte postale de la mairie telle que l'a connue Louis Monfort. A droite , l'école publique des garçons.

Vue aérienne de la mairie et du centre bourg. A gauche, l'école publique





Première séance du conseil municipal ( La Dépêche  23/04/1941)


Un avis municipal d'octobre 1941


 Premier souci :  le ravitaillement

« Il y avait 1.200 soldats allemands au château et à Saint Alain. Il fallait faire avec. Il fallait quelqu’un pour faire l’intermédiaire entre eux et la population" précise son fils prénommé également Louis  "Son principal souci :  que tous les gens aient à manger et qu’il n’y ait pas de nouvelles réquisitions de chevaux de la part de l’occupant". Louis Monfort intercéda plusieurs fois pour libérer ou tenter de faire libérer des prisonniers avant que la Gestapo ne s’en mêle:"Avec l'aide des autorités préfectorales, il rendra des services à la Résistance, alors que sa commune était occupée depuis 1940".

 

Discours prononcé par M. Monfort lors de la visite de Louis Guillon, préfet du Finistère de décembre 1942 à juillet 1943

Il y présente la commune la commune


 

Discours à replacer dans son contexte historique




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