D’origine parisienne, Georges Alexandre Fischer (1820-1890) se fixe en Bretagne d'abord à Quimperlé, puis à Scaër. C'est le peintre qui a créé les fresques de la nef de la chapelle de Coadry
Au Pays de Brizeux
Il a peint le pittoresque des costumes et les mœurs rustiques du pays de Brizeux. Dans ce registre il a peint le départ pour le baptême, le barbier ambulant, la fournée à Neuziou, le conteur breton, un paysan attablé, la fermière nourrissant les porcs…
 | Tableau fait à Scaër : La fournée à Neuziou, 1864
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|  | Conteur breton (musée de Niort)
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 | Paysan attablé (musée de Quimper)
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|  | | Le barbier ambulant, vendu 2500 Frs en 1868 au musée de Quimper |
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Il est plus connu à Scaër pour avoir peint les fresques du haut de la nef de la chapelle de Coadry en 1870. Il avait confié les dessins, fusain et gouache, de ces fresques au musée de Brest mais ils ont brûlé durant la seconde guerre mondiale.
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Fischer dans le catalogue du musée de Brest à la fin du 19e siècle
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Fischer a également collaboré avec l’atelier de sculpture Le Reste, lui fournissant de nombreux dessins qui ont été sculptés sur des meubles.
La curiosité et la culture de G.A. Fischer, apparaissent également à travers son activité que sein de la Société Archéologique du Finistère; il y fera quatre communications trois relatives à ses explorations dans la région à la découverte de grottes, dolmens, tumulus (à Trégunc) ; une autre plus originale révèle son intérêt pour la musique; il relate comment en travaillant dans le silence de la chapelle de Coadry , il a été frappé par la ressemblance entre le chant d'un merle et les notes de l'air "an hini goz".
 | Départ pour le baptême (musée de Bar Le Duc)
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|  | Paysanne nourrissant des porcs (Bowes Museum, Angleterre)
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Professeur de dessin
En 1871, il est engagé comme professeur de dessin des écoles de la marine à Brest. D'après lui, cette fonction a " l'avantage de me fixer tout à fait dans le Pays, solution devenue incertaine pour moi par suite des perturbations où sont jetés particulièrement les artistes".
Il sera en poste sur le Jean Bart et y fera deux voyages de longue navigation avant d'obtenir un poste en rade sur le Borda. Il travaillera sur ce navire jusqu'à sa retraite en 1886.
Dans les Cahiers de l’Iroise de 1980, Denis Delouche a évoqué la carrière de ce peintre à Brest « Les élèves seront exercés particulièrement à dessiner la topographie les vues des côtes, mais ni Fischer spécialiste des costumes et des thèmes paysans n'étaient préparés à ces types de sujets …D'après ses supérieurs "Il s'occupe de son cours avec zèle, il est bon dessinateur mais il lui manque un peu d'habitude de reproduire la marine".
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Un catalogue des peintures de Fischer
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 | Les panneaux sculptés des meubles de l'atelier
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|  | de Jean Joseph Le Reste reproduisent
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 | | des dessins de Georges Alexandre Fischer |
|  | Les dates de son séjour à Scaër diffèrent des sources officielles
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Les données recueillies sur la personnalité de Fischer révèlent un esprit curieux un chercheur abordant des problèmes techniques et esthétiques variés, Il est l'auteur d'une méthode nouvelle appuyée sur l'enseignement "Esthétique et Psychologie" professée à l’École des Beaux-Arts, application analytique de ces sciences, particulièrement dans la peinture, la coloration par la lumière, l'étude de l'homme et de la nature. Mis dans la nécessité d'aborder un domaine pictural nouveau, Fischer cherche à appliquer "la perspective pour dessiner et dresser des vues des côtes d'après les cartes ».
Sources : Cahiers de l'Iroise N° 2 de 1980; Livre d'or de la clientèle de Jean-Joseph Le Reste
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