C'est au début des années 50 que le « Cin-Isole » fut construit par la paroisse. Il succédait à une salle de " patronage" située à l'angle des rues Brizeux et Corentin Guillou. Outre un écran de cinéma, il y avait au Cin'Isole une scène de spectacles et des coulisses. La salle et le balcon pouvait accueillir 600 personnes. Lors de grandes affluence, comme lors de la projection de "Autant en emporte le vent" on ajoutait des bancs en bois dans les allées. Deux ailes servaient pour les activités comme le catéchisme. La kermesse paroissiale se déroulait dans la cour. Cette salle entrait en concurrence avec une seconde salle au bourg, le Celtic-Cinéma .
Dans les années 80, M. Cariou tenta de faire revivre le cinéma dans la commune : le « Cin-Isole » devint le « Ciné-Caméra » avant d'être vendu à la commune en 1991 pour y construire un centre culturel ouvert en 1995..
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Le « centre culturel"
L'architecte conserva les murs de la salle de cinéma et de la partie courbe du hall du cinéma qui donnait sur la rue Hervé. Cette partie fut transformée en salle festive, avec des gradins amovibles pour les repas, bals, réunions, spectacles. La partie courbe (l'ancien bar du cinéma) abrite les loges des artistes. Diane Tell et Louis Chedid, entre autres, les ont occupées. Le hall, la bibliothèque, les petites salles de réunion, la cuisine, la salle de musique, le parvis furent construits dans la cour de l'ancien cinéma. Ce sont des bâtiments neufs.
L'espace Youenn Gwernig vers 2010 |
Au départ, il était prévu de dénommer cet ensemble « Centre Isole », une dénomination qui a fait long feu et on l'appela couramment « centre culturel ». Une dénomination qui depuis février 2007, est devenu l'espace Youenn-Gwernig, « leurenn » en breton, du nom du poète, chanteur, écrivain né à Scaër en 1925 et décédé en 2006.
La " Longère"
Quant à la « Longère », en face de l'espace Youenn Gwernig ,c'était encore une étable avant 1980. Les locaux communaux affectés à la MJC (bureaux, laverie, Espace jeunes) hébergeaient plusieurs familles( Craff, Fournier). « Un sans-abri, Loeizig Mao, venait aussi dormir dans l'étable le soir dans l'étable », confie un témoin de cette époque. Et si on remonte plus loin dans le temps, ce bâtiment servit de gendarmerie au XIXe siècle . Avant la Révolution, c'était la ferme du manoir bâti au chevet de l'église.
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