C'est en 1928, qu'Yvon Flatrès (1905-1957) s'est installé comme maréchal-ferrant, rue de Kerjégu,. Son épouse, Nana, née Anna Tréguier( 1910-2004) s'occupait déjà de «L'Auberge du Cheval Blanc» depuis un an. L’établissement était à la fois un café, un restaurant et une boucherie.
Il doit son nom au fait qu’Yvon était maréchal-ferrant. « Cheval blanc est aussi le nom d’un grand vin » ajoute Hélène, sa petite fille. Effectivement, un grand cru de Saint Emilion est dénommé "Château Cheval Blanc". Après le décès de son mari, Nana Flatrès a continué l'exploitation du bar, et, durant quelques temps, du restaurant. « Elle louait aussi des chambres aux jeunes filles qui étaient institutrices à Scaër et faisait du courtage de légumes".
 | Nana Flatrès est à droite . A gauche, Anne Ilien qui l'aidait souvent . Au centre, Louis Ilien, mari d'Anne
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|  | Le Cheval Blanc en bas à droite . Photo des années 1950
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L'Aigle et les chasseurs
L'établissement était aussi le siège de la société communale de chasse "La Scaëroise" qui y tenait ses réunions et ses permanences . Dans la cour, Il y avait un pigeonnier à côté de la forge car le cheval blanc était aussi le siège de l’association de colombophiles «l’Aigle scaërois ».
C'était aussi un haut lieu de rassemblement pour les joueurs de cartes et le dimanche soir, les habitués venaient consulter les résultats sportifs le dimanche. « Il y avait également, une fois par semaine, la permanence d'une banque de Concarneau. De mémoire c'était le Crédit Lyonnais ». L’établissement placé au pied de l'église était très fréquenté le dimanche après la messes et les messes d’enterrement .
 | Les colombophiles devant Le Cheval Blanc. Au centre au premier rang, Nana Flatrès tient le trophée
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|  | Autrefois, le nom de l'établissement était peint sur le bandeau à l'étage
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Nana Flatrès s’est battue pour obtenir et conserver le PMU dans les années 60. Elle a pris sa retraite en 1978 : sa petite fille Michelle et son époux Alain Paubert ont alors pris la gérance mais Nana était souvent présente dans le bar. De 1983 à 2010, plusieurs gérants ont poursuivi l’exploitation du Cheval Blanc. Depuis l’été 2010, Alain et Michelle Paubert exploite à nouveau ce bar-PMU.
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