Le conseil général du Finistère décida à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle de créer un réseau ferroviaire départemental à voie métrique. « Les chemins de fer départementaux du Finistère », desservait surtout le Léon. Dans le Sud-Est Finistère il y avait une ligne Quimperlé, Pont-Aven- Concarneau et une ligne Rosporden-Elliant-Tourc’h-Coray-Trégourez- Saint Thois-Châteauneuf.
Ce réseau complétait le réseau de la grande ligne Quimper- Lorient et la ligne du réseau breton Rosporden-Carhaix à voie métrique.
Scaër aurait pu devenir un nœud ferroviaire dans le cadre du 3e réseau départemental.
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De Scaër vers Quimper et Quimperlé
Les études sont lancées pour ce 3e réseau en 1909. En 1912, dans les lignes dont le tracé a été étudié figure une liaison de 38 km entre Quimper et Scaër. Elle aurait pu croiser à Elliant ou Tourc’h, la ligne Rosporden -Plouescat déjà en service.
Par ailleurs, la revue « Les Chemins de fer d'intérêt local et les tramways » informe que « Le Conseil général du Finistère, qui paraissait disposé à classer le raccordement Quimperlé-Plouay, a, dans sa séance du 27 septembre 1910, voté un ensemble de quinze lignes de chemin de fer à voie étroite, comprenant une ligne de Quimperlé à Scaër, par Arzano, Locunolé et Querrien, à l’exclusion de tout raccordement avec le Morbihan ».
Rappelons que James de Kerjégu fut président du conseil général de 1895 à sa mort en 1908 et député de la circonscription de Quimperlé de 1889 à 1908. Ces mandats ne sont peut-être pas étrangers à ces projets...
Trop cher
Le financement de ces nouvelles lignes tempérera les ardeurs des défenseurs de ces projets auxquels la déclaration de la guerre en 1914 donnera le coup de grâce. En 1920, avec l’arrivée des premiers camions, parfois issus des stocks américains, la création de nouvelles voies ferrées ne sera plus une priorité.
Même constat sur le plan local :avant guerre il fut question d'une voie ferrée entre la gare de Scaër et la papeterie de Cascadec pour transporter le charbon . Deux tracés sans forte dénivellation étaient à l'étude:
- par Kerlavarec- Le Cleuziou- après avoir franchi l'Isole via le viaduc de Kerninon
- en partant de la gare et en suivant la vallée du ruisseau qui sort de la station d'épuration vers Pont-Meur, Crémenet. Cette option semblait la plus plausible puisque le terrain se lequel fut construite la salaison Corler appartenait à Bolloré
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Dans les deux cas, la ligne aurait ensuite pu suivre l'Isole, d'un côté ou de l'autre, à partir de Pont-Lédan. Après guerre, une route fut construite le long de la rivière et les camions furent utilisés pour desservir la papeterie.