La rue de Kernabat, une rue commerçante autrefois

 

 En 2013, les rues Brizeux de Kernabat et de la place Loïez Rest ont été relooké. Entre l'église et ce carrefour des rues de Kernabat et Pézennec, sur 200 m, de multiples commerces bordaient,dans les années 50-60 « la route de Coray », une rue très commerçante parallèle à la rue Jean Jaurès.


Le bas de la rue de Kernabat avant son réaménagement.  1: la boucherie Hullois, 2:la crêperie des Roseaux, 3 :Mme Houziaux, vêtements-café, 4: Le salon de coiffure Marzin, 5 : les repasseuses de coiffes Stéphan, 6 :Le pignon du fournil Le Dez

C'était autrefois l'épicerie de Soazig Kersulec( Mme Salaün)

   Un ancien du quartier  a répertorié les  activités de l’époque : «Entre l'église et la place, il y avait la menuiserie Le Floch, Hervé Le Berre plombier, les vêtements Saint-Rémi,Mme Guernic, la mère du barde Youenn Gwernig, tenait une alimentation.

 Sur la place, il y avait la boulangerie-café Paubert, la pâtisserie Le Dez, l'épicerie Salaün, la poissonnerie Gouic  et M. Delaître, matelassier. Au début dela rue, les demoiselles Stéphan repassaient les coiffes. Il y avait aussi la crêperie des Roseaux, tenue par Huiban.  Mme Houziaux Dont le mari était directeur de l'école Joliot-Curie, vendait des vêtements et exploitait un café. Dédé et Éliane Marzin avaient un salon de coiffure. J'allais oublier la boucherie Hullois  et le marchand de graines, Hubert Le Dez au carrefour d e la rue Pézennec ». 

Aujourd'hui, il n'y a plus qu'un restaurant : l'Assiette Scaëroise dans les locaux de la pâtisserie Le Dez Eric Le Roux, le coiffeur en face de ce restaurant, vient de prendre sa retraite.

 


 

Deux cartes postales de la collection Villard représentent la rue de Kernabat au début du 20e siècle  Sur l'une on y voit des dames en coiffes devisant sur le pas de leur porte. L'autre a été prise devant la maison du père Moysan, tailleur : c'est encore aujourd'hui la plus basse de la rue. On peut y distinguer au sol l'ombre du photographe et de son appareil sur pied. Des immeubles des cartes postales de 1900 sont toujours présents, parfois vétustes parfois réhabilités. Cliquez ici pour en savoir plus .

 

La repasseuse de coiffes de la rue de Kernabat

Le photographe R. Métairie tient en main une carte postale du bas de la rue de Kernabat de la collection Villard

 

C'était autrefois un quartier plein de vie. Ainsi, la place Rest était dénommée aussi place de la Gaieté et la rue voisine qualifiée de « rue chaude ».

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