La maison du tailleur

 Nous étions en vacances  à Plestin Les Grèves en mai 2017. Il ne faisait pas beau. On a cherché à voir quelques maisons à vendre. On cherchait un pied à terre ". C'est ainsi que Hervé, agent de maitrise dans une coopérative céréalière de la Beauce, et Sylvie, gestionnaire courrier dans une Mutuelle, ont été amenés à visiter un penty de la rue de Kernabat, la maisonnette du "Père Moysan, tailleur d'habits" de la carte  postale du début du 20e siècle.


La maison du tailleur vers 1900

et aujourd’hui

Pour le prix d'une voiture

Au premier abord, ils avaient "plus envie de sortir que de visiter" en raison de la déco intérieure. En juillet 2017 , ils ont acquis cette maisonnette enserrée entre deux autres constructions plus hautes "pour le prix d'une voiture …A force de venir en Bretagne pour les vacances, on s'est dit pourquoi pas acheter un petit pied à terre".  Depuis, ils reviennent régulièrement pour aménager cette maisonnette historique : " On a changé les ouvertures, un petit coup de peinture et c'était prêt à resservir". Ils ont installé un poêle à pellets qui suffit à chauffer ce penty.


La rue de Kernabat vers 1900. Une treille court sur la façade de la maison du père Moysan



L'emplacement de la maisonnette sur le cadastre napoléonien

 

La banlieue du bourg


Ils se sont intéressés aussi à l'histoire de cette maisonnette, avec le concours de "mamie Eliane", Eliane Marzin,  la voisine d'en face. Ils ont aussi retrouvé les cartes postales et ont cherché, en vain pour l'instant la date de la construction de cet édifice, sans doute l'un des plus anciens du quartier car il figure déjà sur le cadastre napoléonien. C'était  la "banlieue" du bourg, à 200 mètres de l'église.
Cette maisonnette est l'archétype de la maison modeste construite en partie en schiste, matériau moins cher que le granit, avec des poutres d'origine taillée à la hache. Deux fenêtres éclairaient le grenier à l'origine.Il n'y en a plus qu'une aujourd'hui pour cet étage transformé en chambre et salle de bain.
 

Curieusement, le mur du rez de chaussée est commun avec la maison voisine. C'est la maisonnette blanche derrière les 3 femmes à droite sur la photo ci-dessus , qui  deviendra  au milieu du 20e siècle la " Les Roseaux". 

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