Dans les Alpes du Sud, les médias attirent l’attention régulièrement sur le retour du loup. Vers 1980, on a retrouvé dans un grenier un authentique piège à loup ayant été utilisé dans le quartier de Cleumerrien à la fin du 19è siècle.
Le dernier loup aperçu dans le quartier a été vu en 1900. Les histoires des veillées faisaient parfois référence au loup : « A Kermarc, le chien a été tué par le loup sur le tas de fumier. Et c'est arrivé parce que le chien n'avait pas son collier. Alors, le loup l'a pris à la gorge. Les loups se cachaient dans les tourbières du le Miné-Wern Zu : il n’y a pas de maisons là-bas et ils pouvaient élever tranquillement leur nichée de louveteaux… Ceux qui arrivaient à attraper un loup apportaient la peau à la mairie pour toucher la prime».
Au 19e siècle, le tueur de loup (lasbleiz) passait de village en village avec la peau de l'animal afin de percevoir quelques pièces de monnaie de la part des éleveurs dont il protégeait les troupeaux de moutons,très nombreux dans le nord de la commune, qui était peu exploité.
Les loups sévissaient surtout la nuit : « Pour garder les chevaux, un veilleur et son chien logeait dans un « Loj » couvert de genêts en bordure du chemin de traverse reliant Croaz Hent Kerguign au Goarem Klumerien ». Quand les loups rodaient, les chevaux venaient aux alentours de la hutte, alertaient le chien et le guetteur. On peut encore voir aujourd’hui sur le plan cadastral, la curieuse disposition des talus, enserrant cet abri.
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Les loups sévissaient surtout la nuit : « Pour garder les chevaux, un veilleur et son chien logeait dans un « Loj » couvert de genêts en bordure du chemin de traverse reliant Croaz Hent Kerguign au Goarem Klumerien ». Quand les loups rodaient, les chevaux venaient aux alentours de la hutte, alertaient le chien et le guetteur. On peut encore voir aujourd’hui sur le plan cadastral, la curieuse disposition des talus, enserrant cet abri.
En complément, lisez le poème d'Auguste Brizeux .