Le dimanche 6 novembre 2005, Dédé Le Bras , agriculteur à Coadigou a couru le marathon de New-York terminant 523e en temps réel sur 37.000 participants, 253e de sa catégorie d’âge, en 2 h 59 minutes et 18 secondes.
New-York après Paris et Coat-Loc'h
André 38 ans à l'époque s’était préparé à ce voyage en participant notamment au marathon de Paris au printemps 2005 ; il portait pour la circonstance la pancarte de la cavalcade de Scaër : " Je suis satisfait de cette expérience car j'ai réalisé mon meilleur temps en 2 h 59mn et 3 secondes. J’ai terminé à la 1313e place sur 37.000 engagés". D'année en année, il améliorait son temps sur le marathon : 3 h 11 mn en 2003 , 3 h 4 mn en 2004. Puis on a vu Dédé aux Six heures de Scaër et au trail des Relayeurs. Il a assuré aussi l’organisation de la course des " Grands cerfs" en forêt de Coat-Loc'h lors de la fête des Myrtilles.
A New-York, son objectif était de courir en moins de trois heures et de terminer dans les 500 premiers C’est du moins son espoir car une douleur au genou le préoccupait. » C’est le syndrome de Looz, la maladie des coureurs à pied, j’ai dû arrêter de m’entraîner. Maintenant, ça va mieux ! ».
« Ce qui impressionne c’est d’abord la foule, 2 millions de spectateurs. Dès le départ on passe sur le pont de Verrazano, on monte sur Brooklyn et on se dirige sur Harlem, Le Bronx avant le descendre vers Central Park. Là , il y avait une côte très difficile, 3 km en ligne droite ».
Dédé a rencontré à l’arrivée Laurent Jalabert qui a terminé en 2 h 55 : l’événement a été fixé sur la carte de l’appareil photo.
Une agitation perpétuelle
Après la course, Dédé a voyagé aux Etats-Unis jusqu’au 14 novembre et a profité pour visiter New-York et la région . Après un début de séjour à l’hôtel près de Madison Square Garden, avant la course, il est demeuré ensuite une semaine à New-York pour découvrir la ville, étant hébergé à New-Jersey, chez un restaurateur, M. Le Douaron, dont les parents demeuraient autrefois rue de Kernabat.
Quelques souvenirs :le survol de Manhattan en hélicoptère, l’ONU, des rencontres sympathiques qui prouvent que New-York est une ville multi-raciale, les policiers, un groupe de musiciens de jazz dans le métro. Quelques autres impressions recueillies sur place : « Les gens sont sympa dans l’ensemble. Ce m’a le plus frappé c’est que ça bouge tout le temps, de jour comme de nuit. Les sirènes de police, c’est tout le temps qu’on les entend… Le métro, ce n’est pas le top : pas rapide et bruyant, il a trente ans de retard, les trains sont propres quand même. Le jour, on ne remarque pas tout . Mais si on se lève de bonne heure le matin, on voit pas mal de personnes en train de dormir dehors… ».
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