Les anciens haras

Les anciens haras scaërois situés ont connu leur heure de gloire au début du siècle dernier. Ils comprenaient deux parties : un imposant bâtiment composé à l'origine d'écuries, de locaux administratifs au rez-de-chaussée et de logements à l'étage, un second immeuble comprenant quatre box au rez-de-chaussée et deux logements de palefreniers à l'étage. Les haras représentent un ensemble architectural caractéristique : pierres de taille, corniches, portes imposantes…qui attend une nouvelle vie.





Un édifice imposant

Une station d’étalons



Un ouvrage du comte Henry de Robien sur le Norfolk-Breton, publié en 1908, présentait ainsi cet établissement : « La station d'étalons, confortablement installée dans les dépendances de la propriété de M. de Kerjégu, membre du Conseil supérieur des haras, député, président du Conseil Général du Finistère


La station de Scaër dispose de  quatorze étalons : six Norfolk anglais, cinq Norfolk bretons, deux trotteurs normands, un pur-sang. Ils sont tous d'un bon choix, mais le lot des Norfolk anglais est particulièrement trié sur le volet ». Mais il laisse entendre « que la jumenterie strictement locale ne se montre pas tout à fait à la hauteur ». (Source gallica.bnf.fr)







Annexe du haras national d'Hennebont jusqu’aux années 60, le bâtiment principal a été aménagé en vestiaire par les Gournerien Skaer qui avaient refait le toit vers 1990. Devenu propriété communale, il a hébergé  des associations Ruz Boutou, Scaër Chien, La Cavalcade. Ce site fut un moment pressenti pour héberger l'accueil de loisirs des enfants ( Maison de l'Enfance aujourd'hui). 2024 : un projet municipal prévoit d'intégrer cet immeuble dans un complexe sportif. 

 

La partie arrière a servi de vestiaires aux footballeurs

Le petit bâtiment a hébergé ponctuellement les étalons et l'agent du haras national d'Hennebont jusqu'en 1980, puis a été laissé à l'abandon faute d'usage et démoli en 2010.


Les Haras et le petit bâtiment ( vue aérienne Gaby)
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La démolition du petit bâtiment




 
NB : En 1939, plusieurs familles de réfugiés espagnols furent logées sur ce site lors de la " retirada". Une jeune fille  épousa par la suite un voisin scaërois.