Quelques coups de burin ont visiblement affiné le nez et la bouche. |
Une carrière de pierres
Le terme de «maquis», dans le sens de végétation touffue, convient parfaitement pour décrire l'environnement de ce quartier au sud de l'agglomération. Les «maquisards» vécurent en 1943-44 dans les bois et landes d'accès difficiles et laborieux. Des chaos rocheux abondent, formant autant de cachettes pour les hommes et les armes. Stang-Blanc, avant d'être une décharge d'ordures ménagères et une déchèterie, fut aussi une carrière de pierres pour les routes et la construction.Il n'est donc pas étonnant qu'un tailleur de pierre anonyme ait repéré un bloc de granit représentant une tête humaine de profil. Quelques coups de burin ont visiblement affiné le nez et la bouche. Un œil est masqué: un observateur avisé nous a fait remarquer que cette tête de granit semble coiffée d'un bonnet phrygien, symbole de la République.
«Vive la France»
Aime Yvonne |
Vive La France |
En contrebas, sur un autre rocher de forme tabulaire, les lettres des mots et expressions «Aime», «Yvonne», «Vive la France» et des croix de Lorraine ont été gravés au burin en plusieurs endroits. Les inscriptions et la tête au bonnet phrygien témoignent de l'occupation de Stang-Blanc par les résistants. . Récemment, les concurrents du trail de Scaër moto verte ont escaladé ces rochers et les participants du trail des Relayeurs sont passés à proximité, sans les remarquer.
Sous ce rocher, une anfractuosité qui aurait pu servir de cache d'armes. |
Sous ce rocher, une anfractuosité qui aurait pu servir de cache d'armes. Ce site historique méconnu pourrait être intégré aux circuits de randonnée transitant par Stang-Blanc vers Kerzonars ou Rosbic.
C'est aussi dans ce secteur que furent martyrisés et exécutés des
prétendus «collaborateurs», peu après la Libération de la commune, en
août 44.
Pour découvrir ce site, longer la clôture de la déchèterie, par la droite du portail jusqu'à sa pointe extrême.
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