![]() |
Photo de Saint Alain en 1935 |
Le premier acte de Résistance locale date de juillet 1940 selon un témoin , Louis Monfort. Les troupes d'occupation, 1.200 hommes, sont accueillies en plusieurs endroits du bourg. L'école Saint-Alain doit en héberger une centaine dans une zone définie à l'avance par l'intendance. Mais l'officier commandant les soldats veut occuper un espace plus important.
« L'abbé Pennarun, le directeur de l'école, l'a repoussé. Il est tombé sur le dos et le prêtre a été conduit entre deux gardes au château où était la Kommandantur, raconte Louis Monfort. Libéré dans la soirée, le prêtre s'en est pris violemment, dans son sermon le dimanche suivant, " à ce régime sinistre ". Il y avait un soldat allemand parmi les fidèles, mais il n'a pas dû comprendre ».
L'arbre préservé

Il y a quelques années, des bûcherons abattaient des arbres dans le bois de Coat-Forn. Avertis par Louis Ollivier, un voisin, de la présence de ces inscriptions, ils ont préservé ce hêtre qui est donc aujourd'hui plus imposant que les arbres voisins.
Le maquis de Cascadec
En 1942/43, Daniel Trellu suscita la création du maquis de Cascadec. Rosine Kersulec, né Toupin (1994/1985) une bouchère scaëroise, ravitaillait les Résistants. Elle sera arrêtée en décembre 1943 et déportée à Ravensbruck dont elle revint en 1945