Le cimetière

L'ancien cimetière. Aujourd'hui, son calvaire fait face  au monument aux morts

Le cimetière enserrait l'église paroissiale avant la construction de l'édifice actuel à partir de 1873.  Brizeux logeait au premier étage de la maison occupé actuellement par le cabinet dentaire. Lors d'une des ses veilles , il a planté le décor qu'il voyait de la fenêtre " Tout dort dans le bourg, les vivants dans leur lit et les morts dans leur bière".

 Agrandissements successifs

Le cimetière actuel construit à "l’angle de la route de Roudouallec et du chemin menant à l’Isole" sera agrandi en plusieurs étapes. On lui adjoindra une seconde parcelle au nord  :  ces deux parties sont unies aujourd’hui dans le même enclos en pierre. La seconde partie comportait l'enclos où étaient inhumés les enfants. Et l'on y avait ajouté le jardin de Mme Louers qui  avait fait don de son jardin à la commune :  elle y est inhumée ainsi que sa fille dans une concession perpétuelle. On peut apercevoir encore la trace de  l'ouverture de ce second cimetière en descendant la rue Louis d’Or vers Toyal. La quasi totalité des tombes de ce cimetière sont surmontées d’une croix.
 Une extension a été créée  en direction du stade dans les années 70 avec un accès rue des Haras  : la forme des monuments y est bien différente. Plus récemment, une  autre extension a été réalisée au niveau de la halle des sports. L’évolution des pratiques funéraires ont conduit la commune à y intégrer un columbarium et un jardin du souvenir. Une chambre funéraire et un local pour les cérémonies ont également été rajoutés.Le service municipal chargé des cimetières recense 2000 concessions environ et le cimetière N°3 dispose encore de la place pour en accueillir une bonne centaine. La commune a acquis en 2021 2000 M² au nord du  cimetière principal  pour une future extension.

Le monument le plus imposant

Dans la partie la plus ancienne, quelques monuments se distinguent des autres :  celui de la famille de Kerjégu qui occupe le centre , au carrefour des allées. C'est la commune qui entretient  le monument funéraire de cette famille de notable. Sur les dalles, on devine les noms gravés:  Dame Marie Louise Le Guernalec de Kéransquer et Louis-Marie Le Guernalec de Keransquer,  du côté gauche de la croix de l'enclos. Ce dernier fut conseiller général; son père marc Antoine  occupa des responsabilités durant la période révolutionnaire avant de devenir conseiller général. 
De l'autre coté de la croix, il y a les noms de  François-Marie Monjarret de Kerjégu, (1809-1882) conseiller général, sénateur ancien député du corps consultatif, chevalier de la Légion d'Honneur; de son épouse Dame Césarie Monjarret de Kerjégu ,née Le Guernalec de Keransquer (1819-1892); de leur fils James de Kerjégu, président du conseil général, député du Finistère ( 1846-1908). C'est ce dernier qui fit construire le château de Trévarez.



 
Le monument de la famille de Kerjégu, bienfaiteurs de la commune




 
L'arbre généalogique de la famille de Kerjégu

 

Un calvaire daté de 1400



Le Calvaire de  Saint Michel

A proximité, pointe le calvaire de l'ancienne chapelle de Saint-Michel  de Loge- Gaor détruite  lors de la Révolution .  Sa hauteur : 5,50 m. Sur le socle à cavets est gravé:" LAN MILL CCCC" soit 1400. Il est surmonté d'un fût rond d’où ressortent des petites saillies. Inventaire de Couffon : Croix, branches rondes, crucifix (mutilé), saint Michel au revers.  Cette croix  se trouvait dans  un quartier où les carrières étaient nombreuses C'est le plus ancien témoin daté de cet atelier de Scaër à qui Couffon reconnaît une grande importance.


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