Le cadastre napoléonien
Les archives départementales proposent sur leur site, outre le plan cadastral napoléonien réalisé à partir de 1818 le tableau des propriétés foncières indiquant le nom du propriétaire, l'adresse, la contenance " avec la nouvelle mesure agraire" et surtout le nom breton des parcelles agricoles.
La croix rouge : le champ de foire ( place de la mairie actuelle) |
Voici quelques éléments significatifs pour comprendre le bourg de Scaër à cette époque. La quasi-totalité des immeubles sont autour de l'église et le long de l'actuelle rue J Jaurès entre Stang-Audren et le carrefour des feux, avec des extensions dans le bas de la rue de Kernabat et la rue de la Paix.
Le carrefour des voies romaines à Payaou |
Image du vieux Scaër :la Rue de Kernabat ( carte Villard) |
Une voie romaine Riec-Carhaix traverse le bourg. On en trouve encore la trace au 19e siècle avec des parcelles dénommées " Liors ar pavéou" (le jardin des pavés) aux deux entrées du bourg près du cimetière et juste après la voie verte en direction de Saint Jacques dans le quartier de Payaou, qui est la déformation de "pavéou". Des chaussées pavées marquaient les limites des agglomérations à l'époque romaine
Une futaie devant le PMU !
La commune est propriétaire de l'église, du presbytère, du cimetière et d'une partie du champ de foire sur laquelle sera édifiée la mairie actuelle en 1900. A notre connaissance , point de mairie en 1829: on peut penser que les édiles se réunissaient, comme lors de l'élaboration du cahier de doléances "en la sacristie, lieu ordinaire des délibérations, du consentement unanime des délibérants, notables habitants et autres composant la commune de ladite paroisse de Scaër".
Marc Antoine Le Guernalec de Keransquer, avocat en parlement et procureur fiscal sous l'ancien régime, a bien traversé la période révolutionnaire. Il possède de multiples propriétés au bourg dont le manoir au pied de l'église (1746). Il possédait aussi la "place publique", devant le PMU actuel, 743 m² de futaie pour le cadastre. Sa fille épousa François Marie de Kerjégu et son petit-fils James fit construire le château de Trévarez,
Le réseau hydrologique du bourg part de " Prat Vamenn" nom donné au terrain surplombant l'actuel lavoir de la Source, L'eau rejoint le bourg à ciel ouvert par gravitation par un canal longeant le collège St Alain puis la rue Renan, la venelle en face de la maison paroissiale, la canalisation alimente une fontaine-abreuvoir au pied du cimetière, côté rue J Jaurès. Le manoir de Keransquer et aussi alimenté en eau et possédait un réservoir que l'on peut situer derrière la Longère.
Autres détails relevés sur ce cadastre : Il y avait une Halle à l'emplacement de la maison Favennec récemment démolie devant l'office notarial.
Rue Renan, un champ est dénommé "Parc an Avocat" et un autre "Parc ar Commissaire" :souvenir de la Révolution ou surnom du propriétaire ?.
Autres détails relevés sur ce cadastre : Il y avait une Halle à l'emplacement de la maison Favennec récemment démolie devant l'office notarial.
Rue Renan, un champ est dénommé "Parc an Avocat" et un autre "Parc ar Commissaire" :souvenir de la Révolution ou surnom du propriétaire ?.
L'emplacement de la halle au 18e siècle |