Les mairies successives

Au centre, l'actuelle mairie au début du XXe siècle. A droite, l'école qui fut aussi mairie après 1846


De 1846 à 1902, la mairie occupait une pièce de 25 m²  à l'étage de l'école


1902 : c’est la date gravée sur le premier fronton de l’actuelle mairie. Premier fronton : une photo très ancienne la montre dans son aspect initial avec seulement cinq ouvertures par niveau avec une porte d’entrée surmontée d’un unique fronton. La mairie a été agrandie par la suite et aujourd’hui, il y a un deuxième fronton à la base duquel se trouve le sas d’entrée. Mais il n’y a plus la symétrie d’origine. 



Le champ de foire


jour de foire devant la mairie




Les passionnés d’histoire locale ont recherché les traces des implantations des mairies précédentes. Dans la seconde moitié du 19e siècle, l’école publique construite à partir de 1843 hébergeait aussi la mairie au premier étage, à droite  ( aujourd'hui, salle de l'ADMR). Cet immeuble a accueilli la perception vers 1955 après la construction du groupe scolaire Joliot-Curie. Retour aux sources : c’est devenu aujourd’hui le pôle des services, une annexe de la mairie en quelque sorte.
Une extension a été construite à gauche du bâtiment initial

Un sas a été ensuite rajouté à l'entrée principale



Par contre de 1789 à 1846, les informations sont moins précises. Sur l'acte de naissance ci-dessous ( 1794,) il est question d'une maison communale sans plus de précision.

Où était la  maison communale en 1794 ?
 

Aux archives départementales, un document  du 12 ventose an II récapitule les dépenses municipales de l'année 1793. Il est question de " loyer du lieu ordinaire de nos réunions" sans plus de précision. Ce qui suppose que la municipalité n'avait pas de local lui appartenant .

Une autre piste à explorer : on peut penser que les édiles se réunissaient au début du XIXe siècle comme lors de l'élaboration du cahier de doléances en 1789, "en la sacristie, lieu ordinaire des délibérations, du consentement unanime des délibérants, notables habitants et autres composant la commune de ladite paroisse de Scaër". C’est plausible puisque Guillaume L’'Haridon , « Curé et Officier Public du Canton et Municipalité de Scaër » dressa son premier acte le 27 Janvier 1794,( 8 pluviose an II) l'an Second de la République. 

Point de mention de mairie sur le cadastre napoléonien de 1827. L’état des sections consultable sur le site des archives départementales, mentionne que la commune est propriétaire de l’église, du presbytère, du cimetière et copropriétaire du « champ de foire » classé en pâture, en bordure duquel sera construite la mairie-école une vingtaine d’années plus tard. Cet espace semble déjà dédiée à la vie publique puisque les parcelles voisines portent le nom de « Liors ar Gouel » littéralement le jardin de la Fête » et « Liors ar Custum », jardin de la Coutume. La Coutume étant sous l’ancien régime l’ensemble des règles et usages en matière de droit.




 Les propriétés communales sur le cadastre napoléonien

 

Point de mairie sur le cadastre du bourg en 1827


Certaines allégations non vérifiées prétendent que la mairie a pu aussi dans une maison de particulier. Par exemple, à Pen Quellen, celle de Louis Le Fur « officier public » de 1796 à 1798.