Après la révolution de février 1848, la IIe République ouvrit les "ateliers nationaux", destinés à fournir du travail aux chômeurs de la capitale. En 1947, le concept fut repris à Scaër.
Suite à un débauchage à la papeterie Bolloré à Cascadec, la commune fit appel aux sans-emploi afin de terminer la route qui reliait Kervégant-Plascaër, après la gare de Coat-Loc'h, à la commune de Kernével.
À la fin du chantier, Bertrand Massé, tailleur de pierres de son état, grava une stèle sur laquelle on peut lire « Route des chômeurs », avec une faute d'orthographe. Elle fut intégrée dans un muret à l'entrée de la nouvelle route. Depuis, elle a été transférée de l'autre côté de la chaussée, car une brèche a été faite à son emplacement d'origine pour favoriser l'écoulement des eaux pluviales.
Un autre témoignage ajoute que les chômeurs réquisitionnés ont travaillé aussi sur la route voisine de Kervégant. La même équipe s'occupa ensuite du drainage de l'hippodrome de Miné-Rulan, aujourd'hui disparu. Il était implanté à la sortie de l'agglomération, route de Bannalec, avant la route de la déchetterie.
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Cette stèle est visible au carrefour des routes de Kervégant et de Kernevel, après la gare de Coat-Loc'h, il faut poursuivre 200 m plus loin que l'entrée de la route forestière, juste avant l'intersection avec la voie verte. Elle est aussi représentée sur le panneau d'interprétation de la halte de Coat-Loc'h en bordure de la voie verte.