Une analyse des coulisses de la vie municipale basée sur des observations de longue date. On peut être sceptique selon ses convictions...Mais il y a du vrai!
Népotisme et Clientélisme
En analysant les listes de élus locaux depuis 1945, un œil averti constate que les municipalités qui se sont succédées depuis 1945 ont en commun d’avoir comporté des élus ayant entre eux des affinités antérieures à leur élection. Ce n’est pas une critique, mais une constatation car il y a lieu de trouver assez de bonnes volontés pour former une liste. Il arrive, à Scaër comme ailleurs que ces « copinages» dérivent vers le népotisme, le clientélisme et constitue un « lobby ».
Treize candidats de cette liste, sur 29, avaient un lien avec le monde agricole |
A l'époque de Pierre Salaün c'était surtout des élus ayant eu un lien avec la Résistance ou le milieu ouvrier papetier. À l'époque de Christophe Poulichet c'était la prédominance du PCF (il était préférable d'avoir sa carte du parti pour être intégré dans le personnel municipal). À l'époque de Louis Nicolas, les enseignants publics étaient nombreux : il y a eu une délibération du conseil municipal qui refusa le forfait d'externat à l'école privée et en même temps accorda une subvention à une association canine. Sous le premier mandat de François Bleuzen, plusieurs élus avaient des liens avec les Gournerien Skaër et le milieu agricole. Corentin Kernéis, ancien secrétaire de l’amicale laïque, recruta plusieurs élus de cette association. François Bleuzen pour son second mandat fil appel à plusieurs femmes issues de l’ACGF(action catholique des femmes). Les Relayeurs de Coat-Loc’h eurent une prééminence sous la mandature de Paulette Perez. Pour son premier mandat, Jean-Yves Le Goff reprit des élues ACGF et des Scaërois( es) ayant un lien avec l’école Saint-Joseph. Idem pour son second mandat en ajoutant des candidats proches de En Avant Scaër.
Depuis deux décennies, cette tendance est moins évidentes: pour pallier au manque de candidats ayant des attaches scaëroises, les dernières municipalités ont recruté des néo-Scaërois qui ont parfois déchanté voyant que leurs initiatives étaient contrecarrées par la "nomenklatura" locale. Les électrons libres ne sont pas toujours les bienvenus...
Chantiers électoraux
A Scaër comme ailleurs, chaque mandature améliore les infrastructures locales et parfois fait le nécessaire pour rappeler une réalisation majeure aux électeurs en fin de mandat afin de solliciter à nouveau leur vote.
En fin de mandat, à l'époque de Pierre Salaün (1945-1969), on mit en avant la réalisation de la voirie rurale et le collège public terminé en 1966, Christophe Poulichet mit en avant la fin de l’adduction d’eau dans les campagnes en 1969, puis la base de loisirs et le lotissement Aiguillon construction en1983. Municipalité de Louis Nicolas : la création de logement sociaux dans l’ancienne école Saint Joseph se fit dans la seconde partie de sa mandature.
Aménagement de la place de la mairie en janvier 2001 |
Le projet-phare de la mandature Paulette Perez, le pôle des services fut lancé en fin de son mandat mais sera inauguré par son successeur. Le premier mandat de Jean-Yves Le Goff mit en avant la médiathèque qui fut terminée et inaugurée sous son second mandat. À suivre : le complexe sportif de Kerjégu qui sera bien visible, en principe, avant les élections de 2026.