Cela fait plus d'un siècle que le premier conflit mondial s'est achevé, bientôt 80 ans pour la seconde guerre mondiale, bientôt 70 ans pour l'Indochine... L'horloge du temps a tourné Les sépultures des anciens combattants sombrent parfois dans l'oubli, surtout quand il n'y a plus de famille sur la commune...
A la demande des instances nationales de l’union nationale des combattants (UNC), la section locale a entrepris en octobre 2022 de recenser et d’entretenir les tombes de combattants quelque peu délaissées dans le cimetière communal. Les sépultures de deux anciens combattants dont le nom est gravé sur les plaques du monument aux morts de la commune ont ainsi nettoyées et fleuries.
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- Roger Marie Dantec, du 505e régiment de chars de combat est né à Carhaix en 1917 (père Pierre Marie Dantec, tonnelier ; mère : Marie-Louise Kerellou, ménagère). Vraisemblablement prisonnier de guerre, Il est décédé de maladie à l’hôpital de Hambourg (Allemagne) le 3 octobre 1941. Sa tombe date du début des années 1950 et ne comporte aucune inscription complémentaire.
- Le quartier maître maitre d’hôtel Jean-Christophe Galven servait sur l’escorteur commandant Dominé. Né à Paris en 1929, il s’est noyé accidentellement le 5 juin 1954, à Haïphong, au Tonkin (Indochine).
Quel lien avec la commune?
Vraisemblablement, ces anciens combattants qui n’étaient pas nés à Scaër devaient avoir de la famille originaire dans la commune pour avoir été inhumés dans le cimetière scaërois. Pour Roger Dantec, un membre de la famille confie sur Généanet : « Je ne vois qu’une seule hypothèse compte tenu de son lieu de naissance et sa mort à 24 ans, c’est qu'il aurait probablement épousé une fille de Scaër. Reste à retrouver un acte de mariage entre 1935 et 1942, et le plus probablement à Scaër » .
Jean Christophe Galven est inhumé dans la tombe de la familles Herpe- Bacon dans la partie la plus ancienne du cimetière non loin de l’entrée principale. François Herpe (1893-1955) avait épousé Marie-Louise Le Baccon (1895-1959) en 1921. D’après nos recherches, il y a eu au début du XXe siècle des sabotiers dans la famille Herpe demeurant dans le quartier de Saint Guénolé.
Chaque commune dispose d’une liste de soldats morts pour la France: le nom de ces deux soldats qui ne figuraient pas sur le registre scaërois devraient bientôt y être rajoutés.
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