Les sources d'éclairage au début du XXe siècle

 L'électrification des campagnes scaëroises (et guiscivites) s'est faite vers 1955. Comment faisait-on pour s’éclairer dans la vie quotidienne ? Retour sur une époque que les moins de 70 ans ne peuvent pas connaître.

Pour l'intérieur 


Une lampe à pétrole  de table et une lampe Pigeon


Le feu dans l'âtre était parfois la seule source d'éclairage et de chauffage  de la maison ( photo Jos Le Doaré)


Dans les fermes, il y avait plusieurs sources d’éclairage:
-    Les lampes à pétrole que l’on posait sur une table, une cheminée ou un support pour la rehausser. Un réservoir du pied de lampe contient du pétrole. Une mèche trempe dans ce réservoir et sort d’un bec. Un tube en verre est utilisé pour mieux diffuser la lumière.

 -   Les suspensions à pétrole sont des lampes fixées au plafond. Elles  étaient plus rares car plus chères.  Ces lampes servaient surtout dans les salles principales de la maison.

 -    Les lampes Pigeon servait pour des éclairages plus faibles. Elles étaient plus faciles à transformer d’une pièce à l’autre et pouvaient éclairer des chambres par exemple.

 -    Les bougeoirs d’usage quotidien pouvaient être en bois, en faïence, en tôle émaillée.


Une suspension à pétrole du milieu du XIX e siècle


Différents modèles de bougeoirs



  A l'extérieur

 


Deux lampes tempête


A gauche une lanterne pour les charrettes et chars à bancs. A droite, une lampe à carbure à fixer sur le cadre du vélo


A l’extérieur et dans les étables, les paysans de la première moitié du XXe siècle utilisaient des lampes tempêtes. Ce sont des lampes à pétrole dont la flamme était protégée du vent et des intempéries par un verre épais. Un entourage en métal les protégeait des chocs.  Elle servait à éclairer une zone de travail dans une étable, une grange ou bien encore pour éclairer le chemin des marcheurs.

L'inauguration du transformateur du Croissant en Guiscriff en 1956

 Pour éclairer les chemins, les charrettes et chars à bancs disposaient de lanternes. On plaçait une bougie dans le pied. Elle brûlait dans un espace clos avec une vitre à l’avant et des lentilles rouges sur les côtés et à l’arrière. Placé sur le bougeoir, un ressort la faisait remonter au fur et à mesure de la combustion.
Les bicyclettes des années 30 étaient équipées de lampes à carbure. La source lumineuse est la flamme de combustion du gaz acétylène, celui-ci résultant de la réaction de l'eau sur le carbure de calcium tous deux contenus dans la lampe. Le carbure était placé dans la partie inférieure et l'eau dans le petit globe supérieur. Une vis permettait de régler le goute à goutte. La flamme du gaz était protégée.





 Il y a un siècle, les contraventions pleuvaient sur les véhicules hippomobiles ou vélos non équipés d’un éclairage 

( Source : Écho de Bretagne Novembre 1930 et aout 1929)



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