La « chapelle Saint Pierre »


La « chapelle Saint-Pierre», c'est le nom qu'avaient donné les Scaërois, peu après leurs constructions, aux toilettes publiques du champ de foire, devenue depuis, place de la Libération.

En bas à droite: la place de la mairie et les toilettes publiques ( 1970 env.)

 

 

Les toilettes publiques du champ de foire juste avant leur démolition. La haie de conifères qui les masquait vient d'être coupée. A l'arrière plan, entre deux arbres : l'accès actuel à la pharmacie

 


Pourquoi ? Sans doute parce que cet édicule de granit couvert d'ardoises, construit en 1947, sous le premier mandat du maire Pierre Salaün, rappelait quelque peu l'architecture religieuse. Concrètement, il y avait deux cabines centrales avec cuvette à la turque, flanquée de part et d'autre d'urinoirs en ardoise.
Avant leur raccordement au tout-à-l'égout, les voisins étaient parfois avoir été importunés, par les odeurs vagabondes s'échappant des fosses : « On les vidait à la pompe à bras ». Dans les années 90, seuls les urinoirs étaient utilisés régulièrement. On avait aussi installé un lavabo, côté extérieur. Au fil des ans, la « chapelle » avait perdu de son éclat. Heureusement,  des conifères masquaient sa vue.

De cette époque subsistent encore les toilettes du haut de la rue Queignec. les WC au pied de l'église ont été reconfigurés récemment

La place de la Libération années 50. La flèche : les toilettes publiques sont visibles derrière l’autocar



Carte postale aérienne de la même époque . X: emplacement de la dite "chapelle"

Chapelle St François et place St Corentin

 Cet édifice a été démoli en 1993 après la construction de nouvelles toilettes publiques près du central téléphonique de la rue Le Hamp sous le mandat de François Bleuzen. Personne n’a songé à l’appeler chapelle Saint François. La place de la Libération quant à elle a été remodelée alors que Corentin Kernéis était maire. C’est en quelque sorte la «  place saint Corentin » scaëroise…

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