Les murs
| Sur le mur blanchi à la chaux, la marque d'une ancienne cloison. Une pierre manque: sans doute une pièce de bois fixait la cloison dans le mur
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Le préau d’une école d’autrefois abritait les élèves quand il pleuvait. Il a pu aussi avoir un autre usage.
Durant la 2e guerre mondiale, les soldats allemands occupaient une partie de l’école Saint Alain. De plus, le collège-Lycée
Saint Louis de Brest y avaient transféré ces classes . Pour faire face à la pénurie de locaux, des baraques furent édifiées sur le chemin menant à la Vieille Source. Le préau fut également fermé et cloisonné pour créer trois salles de classe. 80 ans après, les traces de ces aménagements sont toujours visibles : pierres de murs blanchis à la, chaux, trace des cloisons intermédiaires sur le mur, poutres et plafonds peints en rouge basque. Par la suite le préau a retrouvé son usage initial mais une partie a été transformée en garage. Il fut équipé également de panneaux de basket fabriqués à partir d'anciens tableaux de classe.
Le plafond
| Des élèves volontaires attachaient la corde à la panne faitière via la charpente
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| La queue de cochon où était accrochée la corde à grimper
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Près du garage, la panne faitière fut équipée vers 1960 d’une « queue de cochon », un crochet où était fixée une corde lisse de 6 mètres. Grimper à la corde était une des épreuves du brevet sportif populaire. Les élèves s’entraînaient durant les récréations. Avant chaque entraînement, des volontaires se battaient presque pour accrocher cette corde. Pour ce faire, Ils escaladaient la charpente, s’agrippant aux pièces de bois. Aucune protection évidemment. Pas plus qu’il n’y avait de tapis de réception au sol quand on montait à la corde. Rétrospectivement, les anciens élèves en frémissent encore aujourd’hui…
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