Marie-Renée Le Mao est une plangonophile, Un mot compliqué pour dire qu’elle collectionne les poupées .
Une passion dont l'origine remonte à son enfance : « Quand j'avais 5 ans, mon père, qui était parti faire la saison des betteraves sucrières à Péronne, m'avait ramené une poupée Gégé que j'ai toujours... Il y a quelques années, j'avais acheté une poupée à Emmaüs : ce fut le point de départ de ma collection. Mais cela fait longtemps que j'y pensais ».
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La restauration est devenue une passion
Aujourd'hui, elle possède plusieurs dizaines de poupées, de 30 à 70 cm, et continue d'agrandir sa collection en recherchant surtout des poupées anciennes à restaurer : « Via internet, j'en ai fait venir de Lyon, Marseille... Elles sont moins chères. Parfois, il y a des personnes très sympas qui m'offrent une petite poupée ou un vêtement en plus ». La restauration est devenue une passion : le visage, les articulations. « Je confectionne aussi les vêtements souvent associés à des dentelles. Par internet, j'ai trouvé deux commerces qui vendent les cheveux. J'essaie de retrouver la nuance d'origine s'il reste quelques cheveux ». La quasi-totalité des poupées sont des filles, mais elle a trouvé aussi un baigneur garçon fait aux États-Unis, en attente de restauration.
Elles n'ont pas le look de Barbie !
Les plus anciennes datent d'avant-guerre, d'autres ont le look des années 50 : « Les poupées de la Société française du beau jouet étaient en carton pressé mélangé avec de la poudre de pierre ponce pour la rigidité. J'en ai aussi en plâtre dont j'ai refait le visage ». Marie-Renée avait exposé sa collection de poupées au centre culturel début avril 2016 : elles intéressaient plus les personnes âgées que les petites filles, car ces poupées anciennes n'ont pas les standards des Barbie, évidemment. « Les deux poupées rousses plaisaient beaucoup aux visiteurs ».