Les deux vanniers

En janvier 2010,  la MJC " La Marelle" invita deux vanniers pour animer une formation .L’idée est partie de la construction d’une cabane en osier derrière la Longère par Cathy Miniou  : «On a planté de l’osier, sur laquelle on prélèvera les brins dont on a besoin , ce sera une cabane vivante que l’on retressera au fur et à mesure.  On a recherché un vannier pour apprendre à tresser des paniers, avec comme objectif de transmettre ce savoir à  d’autres.

Jean Douget( à gauche) et Moïse Adam



Jean Douget débute un panier à usage agricole


Jean Douget, de Ty-Gloanec, a suivi les traces de son beau-père qui fabriquait des paniers rustique en osier, avec une armature métallique. Il utilise une pièce de sa fabrication pour assembler les fils de fer de gros diamètre autour desquels tourneront les brins d’osier. A la base, il emploie des branches d’osier jusqu’à un centimètre de diamètre pour assurer la rigidité. Il continue avec de gros brins pour un panier à pommes de terre, mais choisira plutôt un osier plus fin pour le panier de la ménagère. Ces paniers servait autrefois pour ramasser les pommes de terre et les betteraves. Les grandes fermes en commandaient une douzaine chaque année. 

La préparation de l'armature métallique

La transmission d'un savoir


Moïse Adam utilise un osier plus fin, plus sec pour créer des paniers ronds. " J'ai appris en regardant mon grand-père, puis mon père. C'est une tradition familiale". Les deux techniques sont complémentaires : la structure métallique permettant de charger davantage le panier, tandis que le panier en osier est plus léger à porter. 

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