Une petite laine pour la Cavalcade

 Le yarn bombing consiste à habiller le mobilier urbain, parfois bien ternes ,et les arbres avec du tricot. 

L'un des objectifs est d'habiller les lieux publics en les rendant moins impersonnels, en les humanisant et en suscitant la réaction des passants. Le mouvement est né en 2005, aux États-Unis, lorsque Magda Sayeg a eu l'idée de recouvrir la poignée de la porte de sa boutique de laine, à Houston. La pratique s'est ensuite largement diffusée, notamment en Europe de l'Est et en Angleterre. C'est en effet à Londres qu'a eu lieu la première aventure de tricot collectif, appelée « Knit the City » (« Tricote la ville »). En France, la Ville d'Angers a proposé à ses habitants de contribuer, en tricotant, à une action de yarn bombing, dans le cadre du festival d'art urbain Artaq, en mai 2012.

 Pour la Cavalcade 2015 , l'ALSH s'était investi dans la décoration du décor lampadaires, rampes, arbres près de l'église, de la mairie, du centre culturel…

Les arbres habillés pour la cavalcade devant la Longère par les enfants de l'ALSH

Idem place de la mairie

 

 Avec le concours d'enfants, d'adultes et de mamies, des bandes de tricot furent réalisées pour habiller gouttières, arbres, rampes, lampadaires, les abords de la mairie ou de l'église, sans oublier les rambardes du pont de Payaou surplombant la voie verte. Un lampadaire du centre culturel  fut aussi habillé de Gwenn ha Du, un arbre de la place de la Mairie en bleu-blanc-rouge.
L'habillage reste éphémère, mais bien souvent, plusieurs semaines après avoir été installé, les arbres et mobiliers urbains sont toujours recouverts. Colorés et chaleureux, ces « tricots urbains », ont vécu leur vie après la Cavalcade et ont intrigué quelques les estivants au cours de l’été.

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