C'est le nom officiel du chemin qui part de la rue Coré pour rejoindre le lavoir de la Source en longeant la propriété du collège saint Alain. Les lavandières du bourg l'empruntaient encore dans les années 1950 pour se rendre au lavoir transportant linge et lessiveuse sur une brouette.
|
|
C'est aussi le tracé d'un canal séculaire déjà évoqué par Cambry dans «Voyage en Finistère» en 1793. Il présente la fontaine qui alimentait le bourg et le canal. «la Fontaine Sainte-Candide n'est éloignée du bourg que de 400 pas géométriques. Elle coule sur un fond de schistes (...). Ensuite elle se rend dans les derrières du Grand chemin et se perd aussi dans l'Isole. Rien de limpide comme cette eau délicieuse. Mais les terres qui s'éboulent, les feuillages qui s'y corrompent en souillent la pureté. Il est indispensable de faire couvrir et le canal et la fontaine».
Un poème de Youenn Gwernig
Le canal fut sans doute couvert par la suite, en partie. Sur les cartes postales de la collection Villard, relatives aux luttes de Scaër, vers 1900, on peut discerner des joncs en bordure d'un fossé. Ce chemin qui faisait d'abord partie du Prad-Vamenn, le pré de la source, a été délimité lors de l'acquisition du site de Saint-Alain en 1922, par le diocèse à la famille de Kerjégu, propriétaire du pré. Ce chemin fut empierré puis goudronné vers 1980 ; un réseau d'eau pluviale a été rajouté en 2005.
Le chemin est demeuré naturel dans sa partie la plus proche du lavoir |
|
Youenn Gwernig, ancien élève de saint Alain, a célébré à sa manière le "Chemin de la Source" qui longeait le canal