Agriculture. De la Bretagne au Valais

 En novembre 2019, la CUMA du Minez recevaient à Crénorien un groupe de lycéens de Bréholou ainsi que des lycéens suisses du Valais séjournant actuellement dans cet établissement. L'occasion d’échanger sur les pratiques agricoles de notre commune et celles du Valais .

Des exploitations de montagne

« Les coopératives d’utilisation de matériel agricoles ne se sont pas développées pas en Suisse mais les agriculteurs mettent parfois en commun les animaux », phrase d’un enseignant qui souligne la différence entre notre région et la Suisse. Les responsables de la CUMA ont présenté leur structure et expliqué aux visiteurs l’intérêt économique, le statut juridique. Les jeunes Helvètes se sont aussi exprimés : « Il y a 40 exploitations, avec 5 vaches chacune. Il y a très peu de travaux de terre chez nous. Ce sont des exploitations de montagne avec des agriculteurs à temps partiel qui travaillent le week-end pour la récolte du foin. Même en plaine, il n’y a pas de structure comme les CUMA. Mais on a des achats en commun, on se prête le matériel et surtout le recours aux entrepreneurs agricoles pour les labours, semis, moissons ».


40 exploitations avec 5 vaches chacune...( photo Le Nouvelliste)


On n'a pas le choix, il faut se regrouper

Si on s’est regroupé, c’est que nos revenus sont faibles

L’enseignant ajoute : « Les tracteurs en Suisse font beaucoup moins d’heures qu’en Bretagne ; Il y a de longues périodes où l’on ne peut pas travailler… on est sur-mécanisé. Et on a peut-être cette mentalité plus égoïste d’avoir chacun son matériel  pour conclure avec humour , c’est un signe de bonne santé financière ». Pierre Yves Fiche membre de la CUMA Scaëroise, évoque une situation inverse : « Si on s’est regroupé, c’est que nos revenus sont faibles. On n’a pas trop le choix ».

 Retour