Agriculture. Achetons français

  En  février 2016, à l’appel des Jeunes Agriculteurs et de la FNSEA, deux rassemblements d’agriculteurs locaux se sont déroulés sur le giratoire de Miné Groas -Né alors que des négociations commerciales étaient en cours entre les secteurs de la distribution, de l’agroalimentaire et les producteurs agricoles. 

 
Le prix du lait payé au producteur ne couvre pas ses frais


Une manif en marge du salon


Le 6 février, une cinquantaine d'agriculteurs empêchaient l'accès des voitures au supermarché. Une trentaine d'engins agricoles avaient pris position autour du rond-point d'accès à la grande surface.  Le  27 février, une dizaine de tracteurs  bloquaient  à nouveau l’entrée de la grande surface et de sa station-service de part et d’autre d’un giratoire. Une vingtaine d’agriculteurs, essentiellement des jeunes, s’abritaient de la bise dans deux bétaillères installées au centre du rond-point. Le supermarché était ouvert, les clients potentiels ont dû se garer sur les bas-côtés au carrefour de Miné-Rulan.

La manifestation du 6 février

Celle du 27 février


La concomitance de cette piqure de rappel des revendications du monde rural avec l’ouverture du salon de l’agriculture n’est pas fortuite dans la commune qui possède la plus importante surface agricole utile de Bretagne . Pas de leader, c’est la base qui s’exprimait comme ce manifestant qui est aussi carnavalier: « On ne va pas à Paris au salon de l’agriculture mais si on ne se bat pas, on sera enterré. Si à Scaër, il n’y a plus d’agriculteurs, il n’y aura plus grand-chose. Uniquement la cavalcade tous les deux ans »  .
La direction du supermarché leur avait offert le café et des croissants...

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