27 février 2001 : Au lever du jour , le sol était recouvert d’à peine deux centimètres de neige, puis dans la matinée, les averses se sont multipliées. Cette neige un peu trop humide, a fait néanmoins le bonheur des enfants à la première récréation de la journée.
Par contre sur les routes, on ne riait pas autant . Les saleuses de l’agence technique départementale sont intervenus de 8 h 30 à 13 h 30. De Bannalec à Leuhan. Ce matin, elles seront à l’ouvrage plus tôt : « Nous avons 50 tonnes de réserve à Scaër, 50 tonnes à Rosporden et 25 tonnes à Bannalec. Et on a commandé 70 tonnes pour refaire les stocks. »
Quelques accidents matériels ont été signalés : deux à Beg An Allée, un à Kéranguen. Des poids lourds en difficulté ont bloqué la circulation dans la montée à la sortie de Bannalec, où un camion a perdu une remorque, à Toul-Diwéon, entre Bannalec et Saint Thurien.
En fin de matinée, les services de transports scolaires envisageaient un retours anticipé des enfants chez eux. Mais un soleil presque vaillant a réussi à éliminer la neige en début d’après-midi et les cours se sont terminés à l’heure habituelle.
|
|
29 février 2004 : Depuis vendredi dernier, tous les matins à 6h, les deux camions de l’antenne technique départementale quittent leur base de la rue Laennec chargé de sel et équipé d’un rabot chasse-neige. Ils doivent intervenir sur les routes départementales de la frontière du Morbihan jusqu’à la voie express à 20 km du dépôt, de Coray à Roudouallec, de Rosporden à Saint Thurien, soit environ 250 km. Une troisième équipe est prête à intervenir en cas d’accident.
La niveleuse du syndicat intercommunal de voirie est sollicité également quand la couche de neige est trop importante : « Samedi, on a fait Ty-Louet Scaër puis Scaër- Saint Thurien . Dimanche matin, on a nettoyé la départementale vers Bannalec. En agglomération, ce sont les services techniques municipaux qui déversent le sel à la pelle sur les trottoirs et les chaussées
18 décembre 2009 : Hier matin, comme les cars n’ont pas assuré le ramassage scolaire en campagne, les cours de récréations étaient quelque peu désertes. La moitié des élèves étaient présents à l’école Joliot-Curie mais le collège était fermé. Heureusement, la plupart des animations de fin de trimestre s’étaient déroulées la veille ! Ces écoliers auraient dû assister à la projection d’un film mais il n’a pu parvenir jusqu’à Scaër. Qu’importe puisque une couche de 10 cm occupait la cour et les pelouses de l’école pour leur plus grand bonheur.
En ville, la vie tournait au ralenti durant la matinée. Les automobilistes les plus matinaux ont fait quelques embardées sans conséquences. Des poids lourds bloqués à Kerbuzaré et Pont Lédan ont attendu le passage des engins de la DDE pour gravir les pentes.
Travaillons sous la neige
|
|
07 janv 2010 : Située au piémont des Montagnes Noires, Scaër est souvent en première ligne pour les précipitations de pluie ou de neige. Les averses neigeuses ont touché la commune dans la nuit de mardi à mercredi puis mercredi matin. Mais leurs conséquences étaient encore perceptibles hier malgré un soleil radieux car sur les axes peu fréquentées, la neige s'était transformée en glace rendant la chaussée impraticable.
Mercredi, le goûter dansant du club des Aînés a été annulé et reporté au mercredi 20 janvier. Hier, les cars scolaires ne circulant pas, selon les établissements scolaires, la fréquentation variait de 30 à 50%. Les écoliers et collégiens ont apprécié cet intermède neigeux : mercredi matin, la descente de la rue Lavoisier a été transformée en piste de luge comme à Courchevel mais sans les remontées mécaniques. Moins heureux évidemment : les commerces débutant leurs soldes d'hiver !
Sous une averse de neige le camion-benne de la Cocopaq roule au pas sur l'étroit chemin enneigé. le chauffeur a déjà un œil sur le prochain virage anticipant l'arrivée d'un véhicule en face. Le véhicule s'arrête au milieu de la chaussée, les rippeurs s'avancent prudemment sur la neige craquante de la veille pour haler le conteneur bien chargé vers l'arrière de la benne. " On prend plus de temps. Les voies principales sont dégagées mais pas les ruelles et routes secondaires. Le plus difficile est d'atteindre le conteneur. Il faut quand même qu'on les vide sinon cela va s'accumuler".
Même difficultés dans l'agro-alimentaire : " Les camions qui vont chercher les cochons ou les volailles dans les fermes ont du mal à rouler. Ils arrivent au compte-goutte, avec du retard. L'abattoir fonctionne par à-coups et sur la chaîne ensuite, les horaires sont décalés."
Dans les fermes, pas de difficultés majeures pour les travaux classiques dans les porcheries ou la traite des vaches, à part quelques tuyaux gelés. Plus laborieuse est l'alimentation des bovins à l'engrais, à qui il faut apporter quotidiennement fourrage et eau sur des chemins aux limites incertaines.
|
|
Routes enneigées : Les réserves de sel s’amenuisent !
08 janvier 2010 : Depuis le début de l’épisode neigeux, plusieurs services interviennent pour sécuriser la circulation des usagers. En agglomération, ce sont les services techniques municipaux qui interviennent manuellement pour libérer la chaussée de sa gangue de neige ou de glace. La commune dispose d’une réserve de sel pour une intervention limitée dans le temps : « Au fil des jours, le stock de sel a bien diminué et on sale sur les sites prioritaires, là où il y a du public ». Il faudra attendre une bonne semaine pour recevoir une autre livraison.
La commune fait appel aux services du SIVOM pour sabler manuellement également les routes vicinales aux endroits « stratégiques ». Le SIVOM peut utiliser aussi un distributeur d’engrais agricole pour répandre du sel, mais cette machine n’est pas idéale pour le sable.
L’agence technique départementale Sud-Est dont le siège est à Scaër, comprend quatre centres : Scaër, Rosporden, Pont-Aven et Quimperlé. Elle a pour rôle de sécuriser les routes départementales. Le centre de Scaër a la charge de 120 km allant de la voie express à Coray-Langolen sur les 460 km attribués à l’agence. Il dispose de deux saleuses qui peuvent se ravitailler dans les dépôts de Scaër, Bannalec, Rosporden, Pont-Aven et Quimperlé.
Après quelques jours d’intervention, les stocks s’amenuisent : «Ce vendredi matin, il nous reste 150 tonnes. On attend un réapprovisionnement mais le sel en provenance du Maroc, de la Belgique ou du Portugal est stocké en Normandie où les routes sont interdites aux poids lourds ! ». En attendant, l’agence départementale sale en priorité où cela s’impose
|
|
Le réseau routier a souffert
16 janvier 2010 : La marée blanche s’est retirée laissant entrevoir le triste état de certaines portions de routes. Cela va de l’affaissement, à l’ornière glaiseuse en passant par le faïençage du revêtement, la désagrégation, la naissance de nids de poules. La conjonction de l’humidité et du froid ont entraîné lors du dégel des phénomènes variés selon la nature du sous-sol et des fondations de la route. Dans un premier temps, les services techniques et le syndicat de voirie sécuriseront les chaussées. Plus tard, certains travaux conséquents seront nécessaires. Avec un réseau de 250 km de voirie communale, ces réparations imprévues auront une incidence sur le prochain budget.
Depuis le début de l’épisode neigeux, plusieurs services interviennent (ou devaient intervenir) pour sécuriser la circulation des usagers. En agglomération, ce sont les services techniques municipaux qui interviennent manuellement pour libérer la chaussée de sa gangue de neige ou de glace. La commune dispose d’une réserve de sel pour une intervention limitée dans le temps. La commune fait appel aux services du SIVOM pour sabler manuellement également les routes vicinales aux endroits « stratégiques ». L’agence technique départementale de Scaër a la charge de 120 km. Elle dispose de deux saleuses qui peuvent se ravitailler dans les dépôts de Scaër, Bannalec, Rosporden, Pont-Aven et Quimperlé.
Concernant l’agglomération, l’effet de surprise passé, la population s’attendait à une mobilisation générale « comme le lendemain de la cavalcade » afin que le maximum de main-d’œuvre soit mis à contribution pour libérer routes et rues.
Cela n’a pas été partout le cas : « On attend les détectives » confiait en aparté un employé. « La dure réalité de ces jours derniers nous obligent à repenser les travaux saisonniers afin d’anticiper et mieux appréhender les problèmes » : les propos de madame le maire lors des vœux de la municipalité laisse espérer que si la « marée blanche » récidivait les réactions seraient plus efficaces.
|
|
Plus récemment il y eut des épisodes furtifs en mars 2013 et février 2018 : Un tapis de 5 cm de neige recouvrait les hauteurs de Kervéguen à 200 mètres d’altitude. Un artisan bannalécois en livraison sur la commune affirmait que plus bas que Le Bel Air, 170 m d’altitude, il n’y avait rien.
La vie économique n’a été que faiblement impactée puisque cette neige a fondu bien vite sur les chaussées et les bus scolaires ont circulé sans trop de difficultés. Néanmoins, il y avait peu de circulation en agglomération hier matin. Pour la sécurité des piétons, la neige a été enlevée rapidement des espaces publics.
Retour