Dans une vie antérieure, l’artiste peintre Francis Breton exerçait la profession de boucher: il avait repris la boucherie de Christophe Poulichet, rue Laennec. À cette époque, il avait déjà une attirance pour la vie artistique : en 1985, il fut figurant dans le téléfilm en trois épisodes «La guerre du cochon», en partie tourné dans sa boucherie, avec Bernard Fresson et Pierre Doris comme vedettes principales. " Ma boucherie avait été choisie dans le film TV en 1985, La guerre du cochon, avec Bernard Fresson et Pierre Doris, qui jouait le boucher. Moi je jouais l'apprenti.
En 1986, un quartier de boeuf de 130 kg m'est tombé sur le dos, et j'ai eu la colonne vertébrale cassée à deux endroits. Après cela, j'ai fait plusieurs séjours en rééducation durant deux ans et demi. C'est là qu'a commencé ma carrière de peintre".
Des tableaux en relief.
 | F. Breton décline le même thème sur plusieurs tableaux
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 | Recherche esthétique
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Il a commencé par créer des tableaux en y intégrant des « laisses de mer » avant d’utiliser une autre technique d’expression L’artiste commence par une esquisse sur la toile. Après séchage et ponçage, il intègre des pigments dans une résine spéciale pour colorer les motifs: «Je travaille au couteau avec une source de chaleur pour que cela ne prenne pas trop vite. Parfois, j'inclus des objets, des parchemins dans la résine. Enfin, le panneau est cuit aux infrarouges donnant à l'ensemble un aspect vitrifié où les reliefs ont autant d'importance que les couleurs ». L'artiste recherche sans cesse de nouvelles formes, de nouvelles teintes, expérimente de nouvelles inclusions, reprenant son travail en cours à plusieurs reprises jusqu'à obtention du résultat escompté. L’artiste décline parfois le même thème dans des nuances différentes, comme ces évocations de la ville ou du bord de mer.
En perpétuelle recherche
 | Les tours d'une ville énigmatique
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|  | Des créations originales
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D'une année à l'autre, l'artiste trouve de nouvelles formes, de nouvelles teintes : des créations abstraites où prédominent tantôt des nuances jaune-orange, tantôt le bleu où les formes donnent l'impression de se fondre dans le flou des couleurs. En perpétuelle recherche, l’artiste a également utilisé la technique de l'aérographe .Cette technique consiste à peindre en vaporisant la peinture sur le support.. « Cela donne des compositions d'avant-garde et des effets inattendus ». En 2012, Il associait la peinture à l'huile et l'acrylique sur toile. Plusieurs variantes alliaient le collage à la peinture, la matière ou encore des matériaux récupérés sur les plages.
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