En décembre 2019, Marcel Morvan, 83 ans, demeurant à Drolou, a fait part de son intention d’arrêter ses activités cyclistes au sein du cyclo club scaërois.. Mais il continuera à faire du vélo d’appartement et du VTC.
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| Marcel Morvan, pionnier du CCS |
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| Un article des années 80 |
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Une section vélo chez les papetiers
« J’ai commencé au VS Scaërois en 1954 et ai couru trois saisons avant le service national dans les courses locales mais ans réussir à percer. Jean Boulic qui était avec moi a mieux réussi ». Il n’a pas poursuivi ensuite, mais en 1974, alors qu’il travaillait à la papeterie Bolloré, il fonde la section vélo de l’AS Cascadec affiliée à la FSGT. « Comme je travaillais de faction, quand je terminais à 5 h du matin, il m’arrivait de rejoindre les copains qui partait rouler à 8h ». Puis, le
cyclo-club scaërois prendra le relais de l’AS Cascadec et regroupera tous les cyclo randonneurs de la commune.
Le tour de la terre
Marcel n’a jamais totalisé le nombre de kilomètres qu’il a parcouru. Sur un article de presse de 1991, il annonce 80.000 km. Aujourd’hui, on peut dire qu’il a fait plusieurs fois le tour du globe : « Une année, je me souviens avoir fait 12.000 km ». Il a aimé particulièrement l’ascension des cols lors de ses vacances : « J’ai monté le Ventoux sur les gravillons à la fin. J’ai gravi 4 fois le Tourmalet, 3 fois l’Alpe d’Huez, le Galibier, Puy de Dôme, Peyresourde… ». Il se souvient encore des facéties de Dédé Nabat qui partait en avance mais faisait une partie de l’ascension dans un fourgon !
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| 80.000 km dans les jambes fin 1990. Combien en 2020 ? |
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| Le même âge que Poulidor |
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Marcel a également côtoyé Poulidor lors de la mi-août bretonne en 88 : « C’est mon meilleur souvenir. D’abord parce que Poupou avait le même âge que moi. J’ai obtenu le brevet européen des 750 km. Il me manquait trois étapes pour avoir les 1000 km ». Associé au coureur du VS Scaër Appéré. Il est fier d’avoir terminé 3e lors d’un gentleman à Coadry gagné par le duo-Conan-Andrieux.
Marcel estime que les randonnées cyclo sont plus dangereuses aujourd’hui : « Certains cyclos n’ont pas gilet à haute visibilité, ni d’éclairage. La circulation a augmenté et l’état des routes ne s’est pas toujours amélioré »
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