En 1995, le propriétaire de Rio, un cheval hongre andalou, né en Espagne, qui avait fait carrière dans les centres équestres, souhaitait s’en séparer car il était allergique au foin et à la poussière. Il était condamné à la boucherie mais Marina, une adolescente guiscrivite, s'était émue de son sort. Elle avait collecté des fonds dans les fêtes équestres et auprès des commerçants ; malgré ses démarches, il manquait encore l’équivalent de 300 euros actuels sur les 750 € demandés par le vendeur. De plus, elle ne pouvait pas le garder chez elle. Elle s’était dit que si quelqu’un apportait ce complément, ce cheval lui reviendrait.
Rio puis Unione et Ginger
Le comité scaërois des sports équestres eut vent de l’affaire et c’est ainsi que René Gloanec de Kergroach-Squiriou est devenu le nouveau propriétaire de Rio qui aavait au moins 30 ans révolus si l'on se fie à la lettre (R : nés en 1982 pour la France). Comme il est né en Espagne, il pouvait être plus âgé.
René et ses petits-enfants ont choyé Rio jusqu'à la fin de sa vie |
" Il est venu ici le lendemain de Noël 1995 pour passer une paisible retraite jusqu’à sa mort naturelle... Dans le temps, on le montait pour aller se promener, puis uniquement pour prendre des photos. Pour qui qu’il ne soit pas seul, j’ai acheté ensuite Unione une jument trotteur français qui avait été déclassée et qui a 23 ans"
Puis, pour les petits-enfants, un poney âgé aujourd’hui de 13 ans qui s’appelle Ginger. Ici, c’est un peu la maison de retraite des chevaux ». Rio et ses amis coulent des jours heureux dans les prés et sont vaccinés tous les ans.
Son dos s’est creusé avec le temps mais Il a conservé une bonne vue, une bonne audition. Une bonne santé honorable pour un équidé qui serait quasi centenaire s’il était un humain !