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Du plus gros au plus petit
R. Métairie a réuni dans sa collection plusieurs chambres en bois. L’une d’entre elles pèsent 300 kg. C’est un appareil de studio qui servait à prendre les photos de personnages en pied, sur des plaques de verre de format 18 X 24 cm. « Le soufflet peut s’étirer sur 1, 50 mètre. Le temps de pause était relativement long parce que c’était un volet qui s’ouvrait et se refermait et que les plaques n’étaient pas très sensibles. Le photographe disait aux gens de ne pas bouger. Il y a aussi cette chambre ayant appartenu à Charles Lucas, photographe à Concarneau en 1870 ; elle pèse 150 kg «
Un autre appareil en bois est transportable, avec des pieds en bois escamotables : « Cet appareil Demarria-Lapierre des années 30-40 prenait en photo les groupes de mariage. A l’arrière, il y avait un verre dépoli pour faire la mise au point avec une image inversée. Le photographe se coiffait du rideau noir pour avoir une vision nette de la scène. « J’ai recueilli un appareil à soufflet des années 50, plus petit, qui servait aussi pour les groupes. Les clichés sont de format 9 X 12 cm ».
Le plus ancien : un appareil stéréoscopique de 1860 qui utilise des plaques de verre : " Il y avait deux vues sur la même plaque de verre de 11 cm. L'appareil donne l'impression de relief".
Le plus original : un appareil photo Vérascope fabriqué par Jules Richard en 1938 à 12.000 exemplaires seulement Il dispose de deux objectifs qui se déclenche simultanément impressionnant la pellicule sous deux angles différents « comme nos yeux…On a donc un cliché stéréoscopique. Il y a aussi dans la vitrine un stéréoscope qui va avec pour voir les paysages en relief, 600 vues des années 50.
" Voici un appareil pliant à soufflet de Rietzschell (1900), un boitier Kodak Eastman de 1905, l'appareil Kodak du photographe du Bateau Normandie en 1925. Ici, c'est un appareil Kodak à tendeurs et à ciseaux de 1913. Voici un Rapid Luminor venant de Chez Prima, photographe à Guiscriff... un appareil espion porté sur une cravate. J’ai trouvé chez Emmaüs un appareil Gevaert et cette petite chambre anglaise. Dans ma vitrine, il y a une lanterne magique de 1880 : elle fonctionnait au pétrole pour projeter des plaques de verre et était équipée de trois mèches ". Le plus original : Un Kodak Médalist des années 40. Surnommé " le Leïca américain", c'était l'appareil des G.I’S durant la seconde guerre mondiale utilisant une pellicule de 2,5 pouces.
Dans une vitrine sont présentés les boîtiers pour format 6 X 6 et les appareils à soufflet (6 X 9) du début du 20e siècle de marque Week-end, Lumière, Zeiss Ikon, Agfa, Pronto, Sporting. Le Kodak Folding pocket, un appareil à soufflet date de 1903.
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Une collection internationale
La collection présente des appareils fabriqués dans le monde entier : Japon bien sûr mais aussi Russie, Ukraine, Italie, Suisse, USA. L'un d'entre eux porte la mention " Maroc Français. Les connaisseurs s'intéresseront particulièrement aux appareils allemands : Zeiss, Leïca, Rollei".
René continue d'agrandir sa collection. Il a retrouvé un "photochromoscope" Lorillon des années 1900 qui permet de visionner des plaques photographiques par transparence. La plaque est posée sur le châssis disposé à 45° sur la partie supérieure du coffret en acajou. Puis l'image traverse une lentille grossissante et se réfléchit sur un miroir au fond du coffret. La lentille est absente sur cet appareil mais l'image est cependant visible. "Un visiteur anglais a offert un appareil Mycro avec son étui cuir, une petite merveille de 5 cm X 3 cm". Le musée présente aussi des appareils 24 X 36 plus récents, deInstamatic, les premiers Polaroid. R. Métairie : « J’ai acquis en Suisse un appareil Altissa, de format 6 X6. J’aimerais en savoir plus sur son origine ».
Les visiteurs seront attirés également par un agrandisseur en bois qui passait les plaques de verres jusqu’au 18 X 24 cm pour les transmettre sur le papier photographique. Les minuteurs, les emballages de papier Léonar, Gevaert…, les boites de révélateur photo proviennent du studio Robert Patin installé sur le site dans les années 50.
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| Lanterne magique de 1880 |
R. Métairie continue d'agrandir sa collection par des appareils pliants et des boîtiers 6 X 6, 24 X 36..." tant qu'il y aura de la place ! Après il faudra pousser les murs... "
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