Construite en 1920
Le déversoir de La Boissière( photo Historial du Grand Terrier) |
Les deux groupes de " la turbine" de La Boissière ont fonctionné jusqu’en 1975 « jusqu'à usure complète des machines". Les groupes de l'usine ont produit du courant quelques années de plus...
"À la fin, un seul groupe était en service à la Boissière pour l'éclairage de la papeterie », précise Emmanuel Simon qui, après un abandon de 25 ans, a racheté le site avec l'intention de l'utiliser à nouveau. Il y eut d'abord cinq années de démarches pour finaliser le projet, renouveler le « droit d'eau » de 1920.
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Le renouveau
Il a commencé par rénover le canal : une mini-pelleteuse armée d'un marteau piqueur brise-roche a été descendue dans le canal et a parcouru plusieurs centaines de mètres pour curer le canal et enlever un gros rocher de 40 tonnes qui avait glissé dans ce canal. En 2006, de nouvelles conduites forcées (20 m de chute) ont été installées avant la pose des deux turbines qui reçoivent 2,5 m³ d'eau par seconde.
Ces turbines consomment 1.250l par seconde. Elles entraînent deux générateurs asynchrones de type Francis, à axe horizontal, de 180 kW chacun : « Elles peuvent alimenter 250 maisons ». L'installation d'une 3e turbine était envisagée en 2016 pour utiliser tout le potentiel hydraulique du site.
La micro-centrale produit du courant en 400 volts que des transformateurs montent à 20.000 volts afin de rejoindre en souterrain le réseau moyenne tension d'ErDF. Après une année de travaux, la nouvelle centrale a commencé à produire du courant en janvier 2007.
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Les turbines ne tournent que si le débit de l'Isole est suffisant : afin de préserver l'écosystème de l'Isole, le cahier des charges prévoit en effet de laisser un débit de 400 litres/seconde dans la rivière.
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