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La première page du cahier de doléances scaërois |
Au printemps 1789, la population fit inscrire ses revendications sur le « Cahier de doléances, plaintes et remontrances des habitants de la paroisse de Scaër » . À cette époque, il y avait des modèles qui étaient recopiés d’un cahier à l’autre. Les délibérants, « notables, habitants et autres », réclamaient moins d’inégalités et que les impôts soient payés par les trois ordres - clergé, noblesse et tiers-état « à proportion de la fortune de chaque individu ». Le cahier de doléances de la commune est consultable sur le site des Archives du Finistère.
Outre les considérations générales, il y eut des demandes plus locales comme la demande d’un huissier et d’un commis juré résidant au bourg de Scaër car Concarneau, siège de la Sénéchaussée, était à sept lieues, soit 28 km.
Cambry ( Voyage dans le Finistère- 179) relève aussi d'autres souhaits:
L’achèvement d’une route qui conduirait à Quimperlé ; elle n’est faite que jusqu’à Banallec ; il faudrait conduire jusqu'à Scaër .
L’élévation d’une fontaine publique et les fonds nécessaires pour couvrir le canal qui porte dans Scaër les eaux de Sainte Candide.
L’ordre de faire paver la ville.
Une demi-brigade de gendarmerie.
Le rétablissement du pont, qui ne permet plus à la moitié de la
commune de communiquer avec l’autre pendant six grands mois de l’année.
La réparation des chemins qui conduisent aux forêts de Coatloch et de Cascadec ; de celui qui mène à Château Neuf .
La reconstruction du Pont de Penvern.
La mise en état de la halle et de la prison
Ci-dessous des relevés retranscrits en 1989 à partir des documents concernant la commune aux archives départementales . Cliquez sur chaque document pour les lire.
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deux affaires judiciaires |
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Les premiers gendarmes scaërois étaient hébergés à la " Longère" ( MJC actuelle) en contrebas du manoir appartenant à M.Le Guernalec de Keranquer |
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Une vue ancienne de la " Longère"
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La Révolution paie pour sonner les cloches |
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Le Guernalec de Keransquer incontournable avant, pendant et après la Révolution |
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Les sabotiers revendiquent |
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Yves Postic, 39 ans, cultivateur demeurant à Kériquel fut guillotiné à
Brest le 22 mai 1794 avec 25 autres administrateurs du département du
Finistère. ( Girondins et Montagnards)
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