Projets abandonnés




À Cascadec

Le site retenu pour l'usine d'incinération dominait la papeterie (Géoportail)

En 1981, La société Triga se proposait de construire, sur la colline de Bot-Créac'h, une usine d'incinération des ordures ménagères produisant de la chaleur. Cette étude porte sur l'intérêt que présente une installation d'incinération des ordures ménagères avec récupération de chaleur : la vapeur produite est livrée aux Papeteries Bolloré implantées en contrebas. Selon un document émanant du porteur de projet, cette usine aurait pu traiter « 15.000 tonnes par an, correspondant à une population de 35.000 à 45.000 habitants. Les ordures seront déversées dans une fosse de réception de 500 m³, pouvant recevoir un tonnage d'ordures correspondant à trois jours de collecte. Elles seront ensuite incinérées dans un four TR1GA C avec chaudière incorporée, capable de brûler 35,5 tonnes d'ordures ménagères par heure et de fournir jusqu'à 5 t de vapeur par heure. Les scories seront éteintes et évacuées automatiquement ». 2.

À Broust 

Le projet biogaz entre les routes de Coray, Kérandréau et Créach-Courant

 


En 1998, la société MTI Bioplan, filiale d'une entreprise danoise du même nom, proposait de construire une usine « clés en main », au carrefour de Broust, route de Coray. Un projet-pilote qui aurait compris une unité de fermentation anaérobie/thermique où les déchets agroalimentaires auraient été mélangés avec les lisiers, avant d'être chauffés dans des échangeurs calorifiques jusqu'à la température de la réaction, et pompés dans des cuves de fermentation. Le biogaz, après nettoyage, aurait été transformé en chaleur et électricité (cogénération) et la biomasse dégazéifiée rendue aux agriculteurs en tant que fertilisant



La charrue avant les bœufs



Les deux projets ci-dessus n'ont pas abouti mais ont laissé néanmoins une trace dans le paysage car on avait mis la charrue avant les boeufs. À Botcréac'h, on déboisa une esplanade, toujours visible aujourd'hui. Au carrefour de la route de Coray et de Kersalaün, le porteur de projet enroba la cour des anciens ateliers Tuffigo qui lui servait de base logistique.