Le lavoir de Rouzigou ou Rozigou


100 mètres plus bas que que giratoire de  Crickhowell (Croix Sinquin- Route du Faouët), le chemin qui part à gauche aboutit au lavoir de Rouzigou.

Les lavandières  faisaient bouillir leur linge dans les lessiveuses visibles à droite de cette photo colorisée



Rouzigou sur la carte postale ( carte Gaby)


Mais Rozigou sur le cadastre. Ces terrains appartenaient à l'époque à la famille de Keransquer, dont une des filles épousera François de Kerjégu.

 

Il y a un doute sur cette appellation car sur le cadastre napoléonien de 1828, il s'agit plutôt de Rozigou signifiant " les petites collines" . Rouzigou , littéralement " les petits roux", ne serait pas incongru puisque ce terme peut faire référence aux couleurs mordorées de l'automne sur ces collines dominant l'ancien canal creusé entre Stang-Dour et Meil-Pont.

  Le lavoir de Rouzigou, vraisemblablement créé par la famille de Kerjégu,  est alimenté par une source située de l'autre côté du chemin. Plusieurs parcelles du cadastre napoléonien cite cette " feuteunnic" ou "feuteunnenic", c'est à dire "petite fontaine"

À noter la présence de deux bassins: le bassin supérieur servait à rincer le linge à l'eau propre. On lavait le linge dans le bassin inférieur.

Les lavandières ( Carte Villard)
La petite fontaine

 

Le syndicat d'initiative entreprit le nettoyage du site en 1988. Plus récemment, les riverains, la commune et plusieurs associations  ont pris le relais

 Au bord du chemin: il y a un échalier. C'est une grande dalle verticale et étroite servant à protéger le site. Les gens pouvaient l'enjamber, mais les animaux qui fréquentaient l'abreuvoir voisin ne pouvaient pas souiller l'eau du lavoir. Il y avait aussi autrefois des échaliers dans les clôtures des cimetières: ceux du mur de l'enclos de la chapelle de Coadry sont toujours en place.

Les habitants du quartier nettoyant le bassin supérieur



L'échalier

le bassin supérieur recevant l'eau de la source servait pour rincer le linge lavé en bas





Retour