La Jeunesse Sportive de Coat-Loc'h

La première équipe

Sabotiers et tailleurs de pierres

En 1921, Monsieur Deschene, directeur de l’école de Kéranguen, fonde la Jeunesse sportive de Coat-Loch qui s’appelait alors « Union ouvrière sportive de Coat-Loc’h ». Plus tard, on parla des « Loups » de Coat-Loch car le maillot rouge du club avait comme emblème un loup. Il faut savoir que le dernier loup a été vu en forêt dans les années 1890. Les joueurs du club sont surnommés également « Sabotiers », rappel d’une activité florissante du quartier.

Sur la photo ci-dessus figurent : au 3e rang de gauche à droite) M.Deschesne (instituteur, Jean-Marie Le Goc, Guillaume Le Dez, Yvon le Meur (sabotiers) ; Alain Ollivier (cultivateur) et Joseph Leney (sabotier) ; au 2e rang à g : J-L Le Cras (tailleur de pierre), Felix Le Moine (bucheron), Jean Le Dez (sabotier) ; puis au premier rang (g à d) Bertrand Goc (tailleur de pierre) ; Charles Floc’h (sabotier) ; Jérome Barrat (tailleur de pierres) ; Simon Lessard (sabotier), Louis Boulic (sabotier).

Photos d'avant guerres. Observez bien la barre transversale du but

Une autre photo des années 30-40

Dans les anciens vestiaires du Bel-Air

Roger Rodallec et Louis Coadic

En 1946, les « Jeunesses sportives de Coat-loch » déposent leurs statuts. Le but de l’association : « continuer l’instruction et l’éducation donnée à l’école par la pratique des sports et des conférences. Le premier président était Charles Salaün, tailleur à Saint Guénolé. Vice-président : Henri Vigouroux, maçon à Loge-Brout, secrétaire : Christophe Poulichet , boucher au bourg, trésorier : Guillaume Le Dez, forgeron à Loge-Brout.

En haut Jean-Paul Floch, Trégourez,Bernard Berthelot et Roger Malcoste devant la billetterie au Bel-Air en 1986. Dans l'équipe de 1983 il y avait : Debout = Louis Coadic Philippe Marzin,Youn Trolez, Roger Rodallec,Bernard Dez,Éric Gloanec.
Accroupis=Raymond Guillamet,Raymond Jaouen,Pascal Malcoste,José Cario,Didier André et Louis Guigoures

Dans les années 50, le club jouait sur un terrain à Roz-Rhun, à côté du Gainsbar, appelé le « stade de l’Y ». Après une mise en sommeil, c'est Jo Le Tallec qui relança le club dans les 60 années après un séjour en Amérique. Une seule devise : jouer au football et cultiver l'amitié. Après quelques années de léthargie, le club est remis sur les rails par Jo Le Tallec , la JSC s’installe au stade du Bel-Air, près de « La Soute » . A cette époque, les Sabotiers naviguent entre la 2è et la 3è division. L’exode de ses meilleurs joueurs vers les villes dans les années 70 ramène la JSC dans les bas-fonds du classement de la 3è division de district. Roger Rodallec et Louis Coadic se dévoueront sans compter pour dynamiser le club. Josiane Allain a lavé les maillots des joueurs pendant près de 40 ans.

La JSC au stade du Bel-Air vers 1980 . Jo Le Tallec est au second rang( 3e à partir de la gauche)

En rouge et noir

Quelques temps après la fermeture de la Soute, la JSC a du changer de terrain: elle aurait souhaité continuer à jouer « dans le quartier » en aménageant un terrain à Toul-Ar-C’hoat : le projet n’a pas abouti car les finances ne l’ont pas permis, ce terrain est revendu en 2002 .La JSC émigre vers le « bourg » où la commune met à sa disposition le stade de Kerjégu. Durant la saison 2010/2011, le club ne joua qu’un seul match avant de déclarer forfait. La JSC va quitter le paysage sportif et associatif local durant quatre saisons avant de retrouver en septembre 2015 le stade de Kerjégu. La JSC repart d'un bon pied pour trois années avant de quitter le paysage sportif scaërois en 2018.

Le club s'est relancé en D4 de district en septembre 2022. Si le siège social était toujours à Scaër, l'équipe jouait à domicile sur le stade de Le Saint (56). 2023 : la JSC n'a plus d'équipe et l'association est à nouveau en sommeil en attendant un futur éventuel réveil sportif.