Dans la famille Le Cras, originaire du quartier de Loge-Gaor, deux générations ont combattu au sein de la Résistance.
L'oncle
-François-Louis LE CRAS (1907-1980). Mobilisé en septembre 1939, il est affecté au 22e Zouaves en Algérie puis Tunisie. Démobilisé en septembre 1940, il revient à Scaër retour à Scaër. Il s’engage dans le Maquis de Scaër le 1er mai 1944 et participe essentiellement à la récupération des parachutages à Coadry et sur les Montagnes Noires mais n’était pas présent à Kernabat. Consciente du risque, son épouse l’avait fermement dissuadé de s’y rendre…
François-Louis n’a jamais fait valoir cette appartenance au maquis ou aux FFI mais a quand même une attestation stipulant qu’il a fait partie de la Résistance jusqu'au 31 octobre 1944 (attestation d'Henri Brénéol, officier de la compagnie FFI de Scaër)
-Son neveu Louis René LE CRAS, né en 1926, fils de son frère Louis Marie, demeurant à Brest s’engagea le 15 juillet 1944 dans les FFI et fut affecté au bataillon Stalingrad. Un engagement de courte durée malgré lui car le 21 août suivant, il périt noyé dans L’Aulne à Châteaulin au cours d’une relève de nuit en «rejoignant le corps de garde » selon sa fiche FFI/FTPF de patriote mort pour la France. Sa fiche du service historique des armées (Vincennes) précise qu’il a pris part à des actions de «sabotages et coups de main » et qu’il est « mort en service ». Son nom est gravé sur la dalle de 1939/45 au monument aux morts de la commune mais pas sur la stèle de la place de la Résistance.
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La fiche de Louis-René Le Cras avec le tampon du bataillon Stalingrad |
- Un autre neveu, Louis Jean René LE CRAS, né en 1925, fils de Jean Raymond, autre frère de François Louis, aurait également participé à des actions de Résistance bien que son statut soit plus ambigu : Il est mort l Le 23 décembre 1943 lors « d’une embuscade à terroriste » au hameau Kerlan en Kernevel.
Sources: MDH Vincennes, Généanet et facebook pôle Jean Moulin