Rue JeanJaurès. Arrêt sur image

Quelques photos de la rue principale du bourg , prises à des époques différentes


Une rue animée

Un mariage au début du XXe siècle


On notera que la majorité des hommes est habillé " giz kêr", avec un costume bourgeois. Les femmes demeurent fidèles au costume traditionnel breton. Les enfants à gauche porte une blouse, sont coiffés d'un béret et chaussent des "botou Coat"

Les fils électriques sont fixées sur les potences scellées aux cheminées. L'électrification du bourg avait débuté avant 1914.

La gendarmerie se trouvait, depuis 1900  en haut de la rue. De là, la maréchaussée contrôlait les routes principales menant au bourg et surtout  les voyageurs  de la gare située 200 mètres plus bas, au pied de l'actuelle rue Queignec.

Relevez l'enseigne à gauche " Moysan boulanger débitant"( ancienne papeterie Jaffré) et le nom  Merdy sur la maison suivante ( ancienne pharmacie). On devine ce qui pourrait être des musiciens devant cette maison..A droite, il y a vraisemblablement un  véhicule garé sur le bas-côté au second plan. Pas de trottoir: un caniveau draine les eaux pluviales.

 

Une rue très calme

Cette photo qui dégage une atmosphère de quiétude daterait des années 1950

 Sur cette carte postale un attelage descend nonchalamment la grande rue. Pas une automobile en vue.
 On  distingue à droite la station-service Azur tenue par Jean Le Lidec, au niveau du N°23. Les conducteurs de traction, 2CV ou de frégate avaient pris l'habitude de dire : " Je fais le plein chez Jean 23". Les cuves devaient se trouver  dans le sous-sol de la maison: En raison du risque encouru, cette station déménagea  vers 1965  au Cin-Isole, là où sont les marches menant aujourd'hui à l'Espace Youenn Gwernig.
Une charrette descend nonchalamment la rue. Il est vraisemblable qu'elle transporte du sable coquillier. " C'est un transporteur qui est  allé à Pont-Aven chercher du maërl pour épandre sur les champs. Cela prenait la journée aller-retour. En plaisantant, on disait que si le cocher s'attardait plus que de raison dans les bistrots à Bannalec, le cheval trouvait tout seul le chemin pour revenir à la maison.
A gauche de la charrette, au niveau de l'actuel studio photo, on reconnait un "Solex" et une poussette .
On notera encore la discontinuité des trottoirs et les potences supportant les fils électriques sur les façades.

 Le jeu des différences

En écho à ces deux cartes postales, ci-dessous deux vues contemporaines du même site. Qu'est-ce qui a changé ? Qu'est-ce qui n'a pas changé ?

La rue J. Jaurès déserte un jour "ordinaire"
                          
L'animation du jour de la cavalcade

 

 

Une Mi-Carême des années 50

 

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