Le dimanche 23 juillet 2017, 120 caravanes d'une mission évangélique s'installèrent à Miné-Rulan. 400 à 500 personnes y vécurent durant une semaine .
Les portiques et les barrières barrant l'accès du stade, propriété communale, furent démontées et une bonne partie des véhicules stationna sur la pelouse. D'autres caravanes occupaient la voirie et les terrains des zones artisanales 2 et 3. Des câbles électriques furent raccordés clandestinement aux boitiers publics et des tuyaux d’eau aux bornes incendie.
 | En bordure de la voie verte
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|  | Sur le stade
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Ces caravanes quittèrent Miné-Rulan pour s'installer à Quimperlé, le dimanche suivant. Le lendemain, les services municipaux ont remonté le portique et refermé la barrière permettant d'accéder au stade. Le terrain de football et les espaces occupés dans la zone artisanale semblaient ne pas avoir trop souffert, à l'exception des aires de circulation des voitures. La quasi-totalité des déchets avaient été ramassés dans les conteneurs. Par contre, les accotements de la voie verte longeant le stade avaient servi de toilettes publiques, exhalant une odeur nauséabonde.
Mur en béton
 | Des dispositifs anti intrusions...
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|  | ...plus symboliques qu'efficaces
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Chat échaudé craint l'eau : au mois de septembre pour éviter de nouvelles intrusions de véhicules, la commune avait fait disposer devant les deux barrières, des blocs de béton à talon, pesant deux tonnes environ, utilisés par les agriculteurs pour créer des silos à maïs. Il restait un espace suffisant pour que les tondeuses autoportées puissent accéder au terrain. Certains observateurs y virent une réminiscence du mur de Berlin, dont les segments étaient aussi des produits détournés de leur usage agricole.
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