Le Tour de France à Scaër



 A deux reprises,en 1998 et 2011, les coureurs du Tour de France ont sillonné les routes de la commune.

 L’affaire Festina

 

Le 14 juillet 1998 les coureurs avaient traversé la commune du Merdy à Saint-Adrien lors de la 3e étape du Tour de France Roscoff-Lorient. Après plusieurs années d’attente, la chaussée de la départementale avait été enrobé quelques jours avant le passage des coureurs dans le nord de la commune. Scaër avait également été choisi pour le ravitaillement des coureurs. Un groupe d’échappés avait 7 minutes d’avance sur le peloton en passant au bourg.
Les caméras du tour s'étaient attardées sur la locomobile à Jo Dorner au carrefour de Miné-Rulan et sur les autruches affolées par le bruit de l'hélicoptère à Saint-Adrien. Ces autruches ont été vues dans tout l'hexagone. Dès qu'elles furent repérées, les hélicoptères de la télévision braquèrent leurs caméras sur les enclos : « J'ai eu peur, confiait l'éleveur J.J Orvoen. Les autruches effrayées venaient heurter le grillage. »


Le tracé de la 3e étape du Tour de France 1998
A Saint-Adrien, l'élevage d'autruches capta l'attention des caméras




Le lendemain, éclate l’affaire Festina : Bruno Roussel et le médecin de l'équipe Eric Ryckaert sont interpellés par un commissaire de la police judiciaire de Lille, le 15 juillet 1998, à l'arrivée de la 4e étape à Cholet puis mis en examen et écroués à leur tour le 17 juillet pour « administration et incitation à l'usage de produits dopants » À la suite des aveux de Bruno Roussel le 17 juillet, Jean-Marie Leblanc, le directeur du Tour, décide d'exclure Festina de la compétition le jour même, à 23 heures, pour « manquement à l'éthique ». Le lendemain, Virenque et les siens qui refusent cette exclusion négocient avec la direction du Tour dans l'arrière-salle de Chez Gillou, petit café de campagne à Saint-Priest-de-Gimel, à côté de Corrèze-Gare, juste avant le départ du contre-la-montre auquel ils comptent bien participer. Finalement Virenque improvise une conférence de presse. S'effondrant en larmes face aux micros et caméras, il annonce que les coureurs acceptent de se retirer. L'équipe Festina est définitivement mise hors course le 18 juillet 1998 à Brive-la-Gaillarde.

La cavalcade fait sa promo


Le mardi 5 juillet 2011 vers 14h, les coureurs traversèrent à nouveau la commune en provenance de Saint-Thurien : Ils passèrent par Stang, Pont-Lédan, la rue Pasteur, la rue Jean-Jaurès, la rue Curie, Coadry, pour se diriger vers Coray.


En 1998 comme en 2011 la locomobile d'Agri-loisirs anima le passage du Tour de France
Les chars de la cavalcade 2011 exposés à Ty-Ru



Vu le temps maussade, c'était un peu laborieux d'applaudir les coureurs quand au moins une des mains était occupée à tenir le parapluie. Néanmoins, entre Pont-Lédan et Coadry, par petits groupes, les Scaërois sont venus assister au spectacle de la caravane. Une heure plus tard, le fait que les 187 coureurs soient répartis en deux groupes séparés de deux minutes a prolongé cette animation. «Scaër la Joyeuse». À Ty-Ru, les caméras se sont attardées un peu sur la loco à Jo, dont le sifflet strident attirait l'attention comme en 1998. Le Comité de la cavalcade avait déployé une banderole. Quelques chars étaient là pour valoriser l'image de «Scaër la Joyeuse»: le Roi lion, le GPS crétin, mais c'est vers «Alice in Wonderland» que le cameraman a pointé son objectif. Près de la chapelle de Coadry, d'autres souvenirs du carnaval (La tête d'Yvette et le Farfuletin) étaient exposés tandis que les maillots du VS Scaérois, dont plusieurs anciens licenciés ont couru le Tour de France, étaient présentés aux coureurs et au public. Le plafond bas a hélas privé la commune d'une couverture vidéo aérienne qui aurait valorisé ces animations.

Mercredi 11 juillet 2018 le Comité de la cavalcade  profita à nouveau du passage du tour de France à Tourc’h, pour faire connaître, via la télévision, la mythique fête scaëroise. Plusieurs « Grosses têtes », issues des chars des récentes éditions, furent placées sur une remorque, dans la zone artisanale, avec l’espoir de capter l’attention des caméras.


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