Voici quelques explications simplifiées glanées dans l'étude détaillée de Jacques Garreau : Néotectonique et relief en Cornouaille méridionale .
Le Cisaillement Sud Armoricain
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Le massif armoricain est traversé par une faille de 500 kilomètres de long tout au long de la Bretagne sud, de la Pointe du Raz jusqu'après Nantes. Cette faille s'est formée il y a plus de 300 millions d'années. Les études géologiques situent bien la « faille de cisaillement sud armoricaine » dans l’extrême sud de la commune. « Les failles N 90 à 110° E liées aux coulissages sud-armoricains traversent la région par Quimper, Rosporden, Concarneau, Pont-Aven et Quimperlé» . La répartition des trois catégories de roches sédimentaires, magmatiques et métamorphiques) est essentiellement commandée par un grand accident tectonique matérialisé par des roches très déformées, c'est le Cisaillement Sud Armoricain ». Les pierres ont été broyées par les heurts et déplacements des plaques ou blocs au nord et au sud de l'Armorique (la première coulissant vers l'est et la seconde vers l'Ouest). Le Cisaillement Sud-Armoricain constitue un “Y” horizontal dont la base du Raz de Sein à Quimper se divise en deux branches, l'un s’étendant vers l’est en direction d’Angers et une autre vers le sud-est en direction de Nantes.
Les terrains situés au sud de ce cisaillement se déplacent toujours aujourd'hui vers l’ouest de quelques millimètres par millier d’années au fil des mouvements tectoniques ; ces mouvements s’accompagnant régulièrement de séismes de faible intensité. A noter par exemple les tremblements de terre de 2005 dans le pays bigouden avec une magnitude 3 sur l'échelle de Richter, le 2 janvier 1959 à Quimper avec une magnitude de 5.2, ou le 25 janvier 1799 dans la ville de Nantes et sur l’île de Noirmoutier. D'un point de vue géologique la Zone Broyée Sud Armoricaine (ZBSA) se manifeste essentiellement par des roches magmatiques de type granite. L'affaissement central de la zone a souvent favorisé l'écoulement de rivières, formant des vallées étroites à certains endroits (« stang » en breton).
Les rivières Isole-Aven et Ster Goz sont guidées par d'autres fractures secondaires orientées dans un autre sens.
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