Les « Pluviomaîtres» scaërois ne sont pas à proprement parler, une association, mais un groupe de passionnés de relevés pluviométriques.. Tous les jours, à heure régulière, ils effectuent des relevés à l'aide d'un pluviomètre normalisé, avec un couvercle pour éviter l'évaporation. Aucun obstacle (arbre, mur...) ne doit se trouver dans un rayon de dix mètres.
|
|
Les «pluviomaîtres » comptent ou ont compté dans leurs rangs: Louis
Fiche est à Leignou, Louis Bourriquen à Kerancalvez, Henri Ster à Stang,
Jo Courtet à Croix-Sinquin, Eugène Forest à Kérisole, Yves Bodet à
Kerninon, Yves Bourhis à Toyal, Florence Delneufcourt à Kerhuon,
Jean-François Bernard à Quérou, Henri Daëron à Keranglay, Corentin Daëron et Louis Penn à
Kerloaï, Jean-François Quéré à
Kergaouen, Hervé Moreau à Rosporden...
Depuis le début de ce siècle,ils se réunissent deux fois par an, début janvier et début juillet, dans le but de comparer leurs relevés et de les analyser. Leurs relevés se font dans différents quartiers de la commune, permettant d'établir une « moyenne» scaëroise .Certains pluviomaîtres ont derrière eux, les données de trente années de relevés réguliers.
Depuis le début de ce siècle,ils se réunissent deux fois par an, début janvier et début juillet, dans le but de comparer leurs relevés et de les analyser. Leurs relevés se font dans différents quartiers de la commune, permettant d'établir une « moyenne» scaëroise .Certains pluviomaîtres ont derrière eux, les données de trente années de relevés réguliers.
Le nord de la commune plus arrosé que le sud.
Les pluviomaîtress constatent que leurs relevés se ressemblent en général : « Il peut y avoir des différences ponctuelles, lors des pluies d'orage. Mais quand on fait le cumul du mois, de l'année, il y a une bonne concordance» . Même avec des mesures empiriques, ils peuvent affirmer que la moyenne scaëroise est de 1.340 mm, avec une moyenne de 140 jours par an . En l'an 2000, il était tombé plus de 1.700mm mais seulement 1.279 en 2015.
Au fil des ans ils ont fait plusieurs constats :
- À Scaër, il pleut deux fois plus que sur la côte; nous sommes le Piedmont des Montagnes Noires. -
- Bon an, mal an, le nord de la commune est plus arrosé que le Sud .
- Ces dernières années, on a constaté de fortes variations: des pluies abondantes et violentes , de longues périodes sans précipitations .
|
|
L'eau s'écoule plus vite
Autre constat: «L'eau s'écoule bien vite vers les rivières, peut-être en
lien avec l'accroissement des surfaces goudronnées ou bétonnées et
peut-être aussi avec l'arasement des talus».
Observateur de leur milieu de vie, les «pluviomaîtres» évoquent évidemment les incidences de la pluie sur la saison culturale: « Il a beaucoup plu en février, mais l'eau est partie dans le sol. Par contre, la période avril-juillet a été peu arrosée. Il y a actuellement, un déficit d'une centaine de millimètres. On commence à rattraper un peu en septembre».
Observateur de leur milieu de vie, les «pluviomaîtres» évoquent évidemment les incidences de la pluie sur la saison culturale: « Il a beaucoup plu en février, mais l'eau est partie dans le sol. Par contre, la période avril-juillet a été peu arrosée. Il y a actuellement, un déficit d'une centaine de millimètres. On commence à rattraper un peu en septembre».
2017 |
2019 |
Retour