Route de Saint Thurien, une fourmilière géante s’est élevée progressivement sur le talus du bois de sapin en face de Miné-Brénélio à la fin du 20e siècle Elle s’est déversée ensuite dans le fossé par accumulation des aiguilles de pin. Sa présence était bien visible des automobilistes car elle atteignait un mètre de hauteur : elle était presque devenue le symbole du quartier.
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| La fourmilière en 2005 |
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| Puis en 2011 après les travaux routiers |
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Au printemps 2011 la longue ligne droite de Saint Jean à Brénélio fut recouverte d'un tapis d'enrobé sans bosse en prévision du passage du tour de France. Préalablement à ces travaux, une pelle mécanique avait curé les fossés énergiquement et la fourmilière n'était plus que l'ombre d'elle-même. Peu de temps après, la fourmilière reprenait son activité sur le talus bordant la sapinière. L’expression « c'est un véritable fourmilière" n'était pas usurpée en constatant la multitude de fourmis au travail. On pouvait espérer que quelques années plus tard, la fourmilière aurait repris ses imposantes dimensions.
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| En 2015 peu après l'abattage des sapins |
Mais durant l’été 2015, elle subira à nouveau les offensives des bûcherons à l'œuvre dans la sapinière bordant la route départementale. Les engins forestiers et la disparition des conifères auraient pu lui donner le coup de grâce. Quelques fourmis s'activaient encore dans le tas d'aiguilles de pin qui surplombait le talus : l'avenir dira si les laborieuses fourmis reprendront leur ouvrage .
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