Depuis 1987, des travaux ont eu lieu régulièrement pour redonner à la chapelle quasi millénaire de Coadry l'éclat qu'elle mérite. Après la toiture, les portes et les vitraux, ce fut le tour du mobilier : la crèche de Noël du 17è siècle les statues, l'autel, l’Enfeu. Puis un panneau daté de 1830 en breton, promettant des Indulgences aux pèlerins de Coadry qui a été sauvé . le chantier le plus important a été la restauration des fresques de Fischer peintes en haut du mur de la nef au-dessus des arcades romanes.
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Côté sud : les épisodes joyeux de la vie du Christ |
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Côté nord : les " mystères" douloureux" |
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Humidité et champignons
Avec le temps, ces fresques ont souffert de l'humidité. Un expert souligne en 1990 :" Il est probable que la couche préparatoire du peintre sous l'effet de l'humidité ait fait chuter dans le temps la fine couche polychrome". Des champignons ont été relevés sur les échantillons analysés : pénicillium verticillé, hyphomycète, beauvéria. Cette humidité associée aux champignons ainsi que la peinture au plomb utilisé par l'artiste expliquent la dégradation de ces fresques depuis un demi-siècle. " Un traitement biocide dans l'immédiat paraît inutile. Il convient avant tout de pallier en urgence au problème de l'humidité. Un nettoyage minutieux des peintures pourra ensuite être réalisé. Il restera ensuite à définir la nécessité d'appliquer un léger traitement biocide préventif pour les champignons"
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Avant la restauration |
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Après la restauration |
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Restauration des fresques et des motifs décoratifs
Le 20 novembre 2001, les élus, le comité de sauvegarde, des responsables des Affaires culturelles se sont réunis à Coadry pour voir l'état des lieux. Il avait été décidé d’installer une solide grille ouvragée sous le porche du clocher mais cela ne s’est pas fait : elle aurait pu permettre garder la porte ouverte en l'absence de gardien et de prévenir des vols éventuels de mobiliers. Tout en laissant aux visiteurs la possibilité de voir l'intérieur de l'édifice.
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Scaër figure dans le catalogue des " Peintres de Cornouaille" grâce aux fresques de Fischer. |
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La fresque de Sainte Anne et la Vierge est plus ancienne |
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Une moitié des fresques possédait la polychromie en bon état de conservation, l'autre moitié était visiblement abîmée. Deux tableaux seulement, un au nord et un au sud, ont été restaurés pour bien cerner les problèmes . En 2004, les restaurateurs, Jimmy Corso et Joël Marie ont procédé à un premier nettoyage à l'aide de deux pinceaux en poil de martre, afin d'ôter les poussières de surface jusqu'aux oxydations de la polychromie. L'expérience des tests avait montré qu'il fallait poursuivre le dégagement des oxydations avec la même technique que le dépoussiérage, jusqu'à retrouver le tracé du dessin et souvent une polychromie encore en place mais affaiblie. Au vu du résultat, la réhabilitation de l’ensemble a été ensuite l'objectif du comité de sauvegarde jusqu’en 2013.
Jimmy Corso a également refait à l'identique, les décors peints au XIXe sur les murs des bas-côtés de la chapelle au niveau du chœur. Certains motifs décoratifs peuvent être tracés au pochoir, mais ensuite, il est nécessaire d'appliquer la peinture, point par point, car l'enduit de chaux du support n'est pas lisse. Il a reproduit aussi minutieusement la frise entourant les arcs donnant sur le chœur. « C'est de l'archéologie », précise l'artiste qui a travaillé ensuite sur le côté nord où sur un décor de draperie figurent des motifs géométriques associés au monogramme du Christ « IHS ». Côté sud, on a conservé à l’état la fresque de Sainte-Anne et la Vierge qui avait été trouvée sous un enduit.
Plus récemment, il y a eu le rejointoiement des pierres du clocher et l’étanchéification de la toiture.
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