Le château du bourg

Nous n’avons que peu de renseignements sur la construction du château de la famille de Kerjégu à l’angle des rues Pasteur et de la Paix.
Les ascendants de l’épouse de François de Kerjégu, la famille Le Guernalec de Keransquer, étaient propriétaires du manoir du 17e-18e siècle faisant l’angle de la rue Pasteur et de la rue de Kerjégu. Le « château » construit de l’autre côté de la rue Pasteur  est plus récent. L’analyse des photos révèlent qu’il a été agrandi car il n’est plus symétrique par rapport à la porte d’entrée qui donnait sur le parc. Vraisemblablement il a été édifié par François Monjaret de Kerjégu et son épouse née Césarie Le Guernalec de Keransquer au milieu du 19e siècle. Leur fils James fera construire le château de Trévarez au début du 20e siècle.

Vues aériennes du château , années 1950



 Le site de l'actuel EHPAD


 Pendant la dernière guerre, il fut le QG de l’occupant . Il  fut la cible d'un bombardement  par l'aviation alliée Mais les bombes tombèrent à côté tuant une mère de famille et ses enfants.
A la Libération, les FFI s'y installèrent.
Après la guerre, le château abritera le cours une mère complémentaire des garçons avant la construction du groupe scolaire Joliot-Curie en 1955. La marquise de la Ferronays, fille de James de Kerjégu, souhaitait en faire don à une congrégation religieuse pour y loger des personnes âgées sans famille.
Henri de la Ferronays et son épouse née
Françoise de Kerjégu
(musée château de Trévarez)



cartes postales du château vu du parc



Cette démarche n’aboutit pas et , en  1959, le château et le parc de deux hectares furent vendus à la commune pour y construire un hospice. La marquise se réservait le droit d’imposer à la commune un ordre religieux pour en assurer le fonctionnement. On ne trouva pas d’ordre religieux et un décret du 7 octobre 1964 créa la maison de retraite de Scaër. La municipalité décida alors de raser l’édifice qui menaçait ruine afin de construire sur le site un bâtiment neuf. La maison de retraite entra en service en 1968.

Une vue du château pris au carrefour de la rue de Kerjégu


Le règlement intérieur stipulait que « les pensionnaires doivent être valides ». À l’origine, 76 pensionnaires étaient hébergés au rez-de-chaussée et à l’étage. Sous les combles , il y avait une chapelle :cet étage fut réaménagé en 1978 pour y créer 28 lits supplémentaires et deux salles de réunion.

Une passerelle reliait avant 1960  le manoir à droite au parc du cha^teau à droite
La maison de retraite( Ehpad aujourd'hui) a été construite sur le site du château
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